La Prise de Troie

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Partitions de Berlioz

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Berlioz: Le Troisième Siècle

 

Contenu de cette page:

Présentation
Sibelius
Notes techniques
Partitions disponibles

Cette page est disponible aussi en anglais

Avertissement: Tous droits de publication et de reproduction des textes, photos, images, et partitions musicales sur l’ensemble de ce site, y compris leur utilisation sur l’Internet, sont réservés pour tous pays. Toute mise en réseau, toute rediffusion, sous quelque forme, même partielle, est donc interdite.

Présentation

    La rubrique intitulée Partitions de Berlioz fut créée le 1er janvier 2000; elle avait pour but de présenter sur ce site un recueil de musique de Berlioz en grande partition qu’on pouvait lire et rejouer en ligne. Ceci était rendu possible par le logiciel de notation musicale Sibelius, utilisant les versions alors disponibles, d’abord la version I.4 (jusqu’à avril 2004), avec laquelle la plupart des partitions présentées ici furent créées entre 2000 et 2002, puis dans quelques cas la version 3.1 (à partir de mai 2004). Sibelius développa aussi comme partie intégrante de son système un module spécial appelé Scorch, disponible gratuitement sur son site. Le module Scorch rendait possible de lire et de rejouer sur un ordinateur des fichiers Sibelius affichés sur des sites internet comme celui-ci.

   Le logiciel Sibelius d’alors utilisait pour ses partitions les sonorités Midi, soit des sonorités électoniques artificielles de tous les divers instruments de l’orchestre (instruments à vent, cuivres, percussion, cordes), et non des échantillons de véritables instruments comme dans des versions ultérieures du logiciel (MIDI est une abréviation de Musical Instrument Digital Interface). Le système Midi a ses avantages et ses inconvénients. Il rend possible à un ordinateur muni d’une carte son (comme le sont la plupart des ordinateurs) de simuler de façon approximative les sonorités de musique instrumentale ou pour orchestre, mais sans jamais pouvoir prétendre à remplacer de véritables instruments joués par des musiciens. Un autre avantage est que les fichiers avec des sonorités Midi (comme ceux du logiciel Sibelius) sont très compacts, par rapport à ceux créés à partir d’échantillons d’instruments ou d’enregistrements directs, qui sont beaucoup plus lourds. Le grand inconvénient du système Midi est qu’il ne peut simuler que les instruments, et non les voix chantant des paroles. Avec Sibelius il n’est donc possible que de reproduire, et de façon rudimentaire, que les partitions de musique instrumentale et pour orchestre de Berlioz, et non sa musique vocale, qui constitue une partie majeure de son œuvre: notamment ses 3 opéras (Benvenuto Cellini, les Troyens, Béatrice et Bénédict), ses grandes œuvres chorales (notamment le Requiem et le Te Deum), les partitions qui font appel aux voix (Lélio ou le retour à la vie, la Damnation de Faust, l’Enfance du Christ et d’autres), et toutes ses mélodies (le cycle les Nuits d’été, la Captive et d’autres).

    À l’heure actuelle la collection compte plus de 2000 pages en grande partition, et plus de 7 heures d’écoute. Elle comprend les œuvres suivantes (voir sur une page séparée la chronologie sommaire de cette rubrique):

    La seule œuvre pour orchestre d’importance qui ne figure pas dans cette liste est l’arrangement par Berlioz de la Marche marocaine de Léopold de Meyer, qui n’est disponible que dans la New Berlioz Edition et ne peut par conséquent être reproduite.

   À quelques exceptions près la liste exclut pratiquement toute la musique vocale, pour chœur et pour l’opéra de Berlioz, sauf quand elle comprend des morceaux pour orchestre seul: c’est la conséquence inévitable du système Midi. Sur d’autres limites du système voir les Notes techniques ci-dessous.

    Toutes les partitions ont été transcrites à la main sur ordinateur (et non saisies). Des considérations de droits de reproduction ont fait qu’on a eu recours à des éditions plus anciennes de la musique de Berlioz qui sont dans le domaine public (y compris dans certains cas l’édition Breitkopf et Härtel des œuvres de Berlioz, malgré ses défauts connus). Ces éditions ne peuvent prétendre à l’exactitude et l’autorité de la New Berlioz Edition, qui est maintenant la publication de référence pour toute la musique de Berlioz.

Sibelius

    Comme on l’a dit ci-dessus, on a utilisé le logiciel de notation musicale Sibelius (version I.4 jusqu’à avril 2004, version 3.1 pour les nouvelles partitions créées à partir de mai 2004). Depuis lors les temps ont évolué (les remarques qui suivent concernent également les partitions qui se trouvent dans la rubrique Berlioz: Prédecesseurs et Contemporains). En 2006 Sibelius a été acheté par la compagnie Avid sise en Californie; au départ Avid a poursuivi le développment de Sibelius avec l’équipe de programmeurs établie à Londres, mais en 2012 cette équipe a été limogée, et Avid a continué néanmoins à utiliser le nom de Sibelius. Vers 2014 il a été décidé par Avid d’abandonner complètement le module Scorch comme partie intégrante du logiciel Sibelius, et bien qu’il reste encore disponible sur le site d’Avid il ne va pas de soi qu’il continuera à fonctionner correctement avec les navigateurs d’après 2014.

    Compte tenu de cette décision il semble vain de songer à revoir les partitions existantes avec une version plus neuve de Sibelius. Les partitions d’origine dans le format Sorch continueront donc à être présentées sur ce site comme auparavant, mais à cause de l’avenir incertain du format Scorch on a décidé de rendre les partitions disponibles également dans le format pdf (ceci s’applique aussi aux partitions dans Berlioz: Prédecesseurs et Contemporains). Ces fichiers pdf ont été créés il y a quelques années à partir des fichiers Sibelius et leur sont donc identiques en ce qui concerne la notation musicale; l’avantage du format pdf est son universalité, et le fait qu’il ne risque pas de devenir caduc. On trouvera des liens à ces fichiers pdf dans les pages consacrées aux diverses partitions, dont on trouvera une liste ci-dessous.

   Si les fichiers du format Sibelius et Scorch n’ont pas été modifiés depuis leur création, les pages de texte qui présentent les diverses partitions ont par contre été remainiées à fond et augmentées entre septembre 2021 et juin 2022; elles sont maintenant beaucoup plus détaillées que la première version et comportent de nombreux liens à des pages du site qui ont été créées depuis. Dans toutes ces pages la lettre H suivi d’un numéro renvoie à D. Kern Holoman, Catalogue of the Works of Hector Berlioz (Bärenreiter 1987, tome 25 de la New Berlioz Edition); cet ouvrage de référence rassemble toutes les données concernant la composition et publication des œuvres de Berlioz et leur exécution du vivant du compositeur. Il a été largement utilisé dans toute cette rubrique.

    Renvoyons aussi à plusieurs rubriques du site qui concernent particulièrement la musique de Berlioz:

Notes techniques

    Pour la reproduction sonore de ces partitions Sibelius a adopté le format Midi à cause de son universalité. Il convient cependant de préciser un certain nombre de limites évidentes, qui résultent soit du format Midi, soit de son utilisation dans le logiciel Sibelius. Rappelons que les remarques qui suivent concernent les versions plus anciennes de Sibelius utilisées pour la création de ces partitions.

  1. Il n’existe pas d’équivalent Midi pour plusieurs instruments utilisés par Berlioz, d’où la nécessité de faire appel à des substituts dans certains cas, et dans d’autres de renoncer à reproduire l’effet voulu. Ainsi il n’existe pas d’équivalent Midi pour le cornet à pistons ou le saxhorn (substituer la trompette), ou pour l’ophicléide (substituer le tuba). Pour les cordes d’orchestre on ne dispose que d’une sonorité générale et du pizzicato, et il n’existe pas de sonorités séparées pour les violons, altos, violoncelles et contrebasses. Il n’existe pas non plus de sonorités pour reproduire (entre autres effets) le con sordino, les sons harmoniques (de même pour la harpe), le sul ponticello ou le col legno.
  2. Les nuances ne peuvent être reproduites que de manière approximative. En particulier il est toujours difficile et souvent impossible de reproduire le crescendo ou diminuendo sur une même note (que Berlioz utilise très fréquemment).
  3. Il n’est pas possible de reproduire de manière satisfaisante les notes d’agrément.
  4. Il est souvent difficile de donner aux points d’orgue la durée voulue.
  5. D’un autre côté le format Midi permet de reproduire avec exactitude les mouvements de métronome (ainsi que de varier le tempo là où il le faut). Berlioz attachait de l’importance à la valeur des indications métronomiques et en inclut un grand nombre dans la version publiée de la plupart de ses œuvres.  Nombre d’indications de Berlioz ne soulèvent pas de problèmes ou sont même éclairantes. Quelques unes, par contre, font difficulté et ne sont généralement pas observées à l’exécution. On pourra se reporter à l’étude détaillée de Hugh Macdonald ‘Berlioz and the metronome’, dans Berlioz Studies ed. Peter Bloom (Cambridge University Press, 1992), pages 17-36, qui attire l’attention sur un nombre de cas qui font difficulté. Toutes les indications métronomiques visibles sur les partitions comprises dans ce recueil sont, sauf avis contraire, celles de Berlioz lui-même et sont utilisées pour la reproduction sonore. Là où une indication de Berlioz semble difficile à suivre le problème est évoqué dans chaque cas précis. Dans de rares cas le tempo de Berlioz n’a pas été observé, mais non sans hésitation. Tous les témoignages contemporains sont concordants: Berlioz était un chef d’orchestre hors pair, surtout en ce qui concerne sa propre musique, et sous sa direction les musiciens devenaient capables de prouesses qui les surprenaient. Il est donc parfaitement possible que certains tempi qui paraissent actuellement peu praticables à l’exécution (tel l’allegro de l’ouverture des Francs Juges et celui du Roi Lear) auraient emporté la conviction sous sa propre direction.
  6. Le logiciel Sibelius ne peut pas toujours donner leur durée véritable aux divisions irrégulières (triolets, sextolets etc.) quand elles sont notées sous forme abrégée: c’est le cas notamment de l’ouverture du Roi Lear, du 4ème mouvement d’Harold en Italie, de l’ouverture de Benvenuto Cellini, du 1er, 3ème et 6ème extraits de Roméo et Juliette, de la Marche hongroise extraite de la Damnation de Faust, et de la Chasse royale et orage des Troyens (pour plus de détails voyez la présentation de chaque morceau). 

Partitions disponibles (en ordre chronologique de composition):

  Ouverture: Les Francs Juges

  Ouverture: Waverley

  Fugue pour le concours du Prix de Rome (1829)

  Symphonie fantastique (intégrale) (I: Rêveries. Passions II: Un Bal (en deux versions, avec et sans cornet à pistons) III: Scène aux champs IV: Marche au supplice V: Songe d’une Nuit du Sabbat)

  Ouverture: Le Roi Lear

  Ouverture: Rob Roy

  La harpe éolienne, extrait de Lélio ou le retour à la vie

  Harold en Italie (intégrale) (I: Harold aux montagnes; II: Marche des pélerins; III: Sérénade; IV: Orgie de brigands)

  Ouverture: Benvenuto Cellini

  Roméo et Juliette: Extraits pour orchestre (I: Introduction; II: Roméo seul – Fête chez Capulet; III: Scène d’amour; IV: Scherzo La reine Mab; VI: Roméo au tombeau des Capulets)

  Symphonie funèbre et triomphale(intégrale) (I: Marche Funèbre; II: Oraison Funèbre; III: Apothéose, première et deuxième versions)

  Rêverie et caprice, romance pour violon et orchestre

  Weber: L’Invitation à la valse (op. 65) (version orchestrée par Berlioz; version originale pour piano)

  Ouverture: Le Carnaval Romain

  3 Morceaux pour l’orgue mélodium d’Alexandre

  Ouverture: Le Corsaire

  Marche d’Isly (Léopold de Meyer; instrumentation de Berlioz [?] et version originale pour le piano)

  La Damnation de Faust: 3 pièces pour orchestre (Marche hongroise, Ballet des Sylphes, Menuet des Follets)

  Te Deum: Prelude (à l’origine le 3ème mouvement) et Marche pour la présentation des drapeaux (8ème mouvement)

  Chant des Chérubins et Pater Noster (Bortniansky; arrangement de Berlioz [?])

  L’Enfance du Christ: extraits (Marche nocturne, Danse des devins [Ière partie]; Ouverture à la Fuite en Egypte et prélude instrumental au Repos de la Sainte Famille [IIème partie]; Trio pour 2 flûtes et harpe [IIIème partie])

  Marche Funèbre pour la dernière scène d’Hamlet, extrait de Tristia, no.3

  Valse chantée par le vent dans les cheminées d’un de mes châteaux en Espagne

  Les Troyens: extraits pour orchestre (Combat de ceste, extrait du Ier Acte; Acte II Scène 1; Lamento pour les Troyens à Carthage; 3 entrées du IIIème Acte; Marche troyenne dans le mode triste du IIIème Acte; Chasse royale et orage; 3 ballets extraits du IVème Acte)

  Béatrice et Bénédict: Ouverture et Sicilienne

  Marche Troyenne

Une chronologie sommaire de ces pages est disponible sur ce site.

Site Hector Berlioz créé par Michel Austin et Monir Tayeb le 18 juillet 1997;
Pages Partitions de Berlioz créées le 1er janvier 2000 (version anglaise) et le 2 janvier 2000 (version française). Cette page revue le 1er juillet 2022.

© Michel Austin pour toutes les partitions et le texte de ces pages; tous droits de reproduction réservés.

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