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Theatre Royal Drury Lane

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L’engagement de Berlioz au Theatre Drury Lane
   Illustrations:
La Fiancée de Lammermoor
Le Theatre Royal Drury Lane

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L’engagement de Berlioz au Theatre Drury Lane

    Le premier voyage de Berlioz à Londres, entre novembre 1847 et juillet 1848, est le plus long de ces cinq séjours dans la capitale. Il vient à la suite d’une invitation du directeur du Drury Lane Theatre, Louis-Antoine Jullien, français d’origine, connu simplement sous le nom de Jullien. Berlioz est engagé pour diriger des concerts et l’orchestre du grand opéra anglais (Grand English Opera) que Jullien ambitionne de fonder au Royal Theatre, avec l’intention d’offrir à Londres son premier théâtre lyrique national en anglais. Les conditions de l’engagement de Berlioz semblent très avantageuses et lui offrent la perspective d’un avenir assuré à Londres. Elles lui donnent aussi l’occasion pour la première fois de diriger des opéras dans un théâtre lyrique. Et Drury Lane évoque pour Berlioz un lien personnel poignant: c’est sur cette scène que bien des années plus tôt Harriet Smithson a débuté à Londres (voir ailleurs sur ce site une affiche annonçant son apparition dans le rôle de Zamora dans Honey Moon au Drury Lane Theatre en 1827).

    Au départ tout semble prometteur, et les lettres de Berlioz à ses amis et intimes reflètent son optimisme. Peu après son arrivée il écrit à son père une lettre qui sera sa dernière connue à lui (Correspondance générale no. 1134, ci-après CG tout court):

Je vous écris quelques lignes, un peu à la hâte, pour vous informer de mon installation à Londres et vous donner mon adresse. […] Nous allons passer tout le reste de ce mois-ci et quelques jours de l’autre en préparatifs et études; le grand opéra anglais ne pouvant s’ouvrir que vers le 10 décembre. J’ai déjà vu à l’œuvre mon orchestre et c’est un des plus excellents que j’eusse pu désirer; j’y ai trouvé bon nombre d’artistes français et allemands de ma connaissance qui m’ont reçu avec de grandes démonstrations de joie. J’ai tout lieu de croire que les affaires de mon département marcheront à merveille. Je vais m’occuper maintenant d’écrire un morceau sur le thème du God Save the Queen pour le jour de l’ouverture du théâtre. Je n’y avais pas songé, mais Jullien, qui a l’œil et l’oreille à tout, voudrait me voir reproduire ici la scène des Hongrois de Pesth, en attaquant de la même façon la corde sensible de la lyre nationale anglaise. D’ailleurs il est d’usage que ce chant célèbre figure dans toutes les grandes cérémonies de cette nature. [Note: ce projet n’aura pas de suite]

Mes concerts ne commenceront que vers le milieu de janvier; le traducteur anglais de mes partitions aura eu le temps de parfaire son œuvre, je connaîtrai mieux mes interprètes, nous serons installés; ce retard me convient donc, et la prudence l’indiquait. Je suis tout surpris de savoir autant d’anglais; je dis à peu près tout ce que j’ai besoin de dire et sans beaucoup d’accent, mais je ne comprends pas à beaucoup près la moitié de ce qu’on me dit. C’est une étude sérieuse à faire. […]

    Quelques jours plus tard, le 10 novembre, il écrit au violoncelliste Tajan-Rogé qu’il a récemment vu à St Pétersbourg (CG no. 1135:

[…] Vous n’avez pas une idée exacte de mon existence dans cette infernale ville [Paris], qui prétend d’être le centre des arts. Je viens d’y échapper enfin. Me voilà en Angleterre avec une position indépendante (financièrement parlant) et telle que je n’avais osé l’ambitionner. Je suis chargé de la direction de l’orchestre du grand opéra anglais qui va s’ouvrir à Drury-Lane dans un mois; de plus, je suis engagé pour quatre concerts composés exclusivement de mes ouvrages, et en troisième lieu pour écrire un opéra en trois actes destiné à la saison de 1848. L’opéra anglais ne durera que trois mois cette année et ne pourra avoir qu’une troupe de chanteurs fort incomplète à cause de la précipitation avec laquelle il vient d’être organisé et d’une circonstance fatale qui nous privera cette année du concours de Pischek (un artiste allemand merveilleux sur lequel nous comptions). Le directeur est prêt à tous les sacrifices et ne compte que sur la second année. Les chœurs et l’orchestre en revanche sont splendides. Pour mes concerts, nous ne commencerons qu’en janvier; je crois qu’ils marcheront bien. Jullien (le directeur) est un homme d’audace et d’intelligence qui connaît Londres et les Anglais mieux que qui que ce soit. Il a déjà fait sa fortune et il s’est mis en tête de construire la mienne. Je le laisse faire, puisqu’il ne veut, pour y parvenir, employer que des moyens avoués pas l’art et le goût. Mais la foi me manque… […]

Je suis venu seul à Londres; vous pouvez en deviner les raisons. D’ailleurs j’avais un prodigieux besoin de cette liberté qui m’a toujours et partout manqué jusqu’ici. Il a fallu, non pas un coup d’Etat, mais une succession de coups d’Etat pour parvenir à la reprendre. Cependant, tant que nous n’aurons pas commencé nos grandes répétitions, l’isolement où je vis une grande partie de mon temps me paraît étrange. […]

    Le reste du mois se passe en préparatifs et répétitions. La saison de Drury Lane ouvre finalement le 6 décembre avec Lucia de Lammermoor de Donizetti sous la direction de Berlioz (voir l’affiche reproduite ci-dessous); Marie Recio fait le voyage de Paris en compagnie de James Davison pour assister à l’événement. Grand succès, comme Berlioz le raconte à son ami Auguste Morel deux jours plus tard (CG no. 1149; cf. 1151, 1152):

[…] Maintenant, je dois vous dire que l’ouverture de notre grand opéra a eu un succès immense; toute la presse anglaise s’accorde à nous louer. Mme Gras et Reeves, le Ténor (dans Lucie) ont été rappelés 4 ou 5 fois avec frénésie. Et vraiment l’un et l’autre le méritaient. Reeves est une découverte sans prix pour Jullien, il a une voix charmante d’un timbre essentiellement distingué et sympathique, il est très bon musicien, sa figure est très expressive et il joue avec son feu national d’Irlandais. A mon entrée à l’orchestre la salle m’a fait une superbe réception. Nous avons joué pour commencer la belle ouverture d’Eléonore de Beethoven, no 1, superbement [sans doute l’ouverture connue comme la deuxième]. On a redemandé dans Lucie le grand sextuor en ré b, qui commence le final du second acte, et ce soir, à la seconde représentation, on a en outre redemandé le chœur en mi b du troisième acte. […]

Les Anglais sont dans la stupéfaction d’entendre dans un théâtre anglais cette masse de 120 choristes et ce bel orchestre, et d’avoir un pareil Ténor et une telle prima Donna. Il n’y a que le ballet qui est misérable, mais nous aurons mieux dans quelque temps. Tâchez de nous faire un peu mousser cela dans le Monde Musical, la Gazette des Théâtres et la Gazette musicale, et ailleurs si vous pouvez. […]

    Les lettres de Berlioz en novembre et décembre respirent son optimisme sur l’entreprise de Drury Lane, mais entre les lignes on peut lire des signes d’inquiétude de sa part qu’il réprime d’ordinaire, et ses expériences antérieures avec Jullien auraient dû conseiller la prudence. Au début de 1848 l’inquiétante vérité ne peut plus être cachée, comme il l’écrit à son ami Auguste Morel le 14 janvier (CG no. 1162; cf. 1163, 1165):

[…] Je fais ici un métier de cheval de moulin, répétant tous les jours de midi à 4 heures et conduisant tous les soirs l’opéra de 7h à 10. Depuis avant-hier seulement nous n’avons pas de répétitions et je commence à me remettre d’une grippe qui m’inquiétait, ainsi traitée par la fatigue et les vents froids du théâtre. Vous avez sans doute déjà eu connaissance de l’horrible position où Jullien s’est mis et nous a entraînés tous avec lui. Cependant comme il faut ruiner son crédit à Paris le moins possible ne parlez à personne de ce que je vais vous dire. Ce n’est pas l’entreprise de Drury-Lane qui a renversé sa fortune; elle était déjà détruite avant l’ouverture et il avait sans doute compté sur de folles recettes pour la relever. Jullien est toujours le même fou que vous avez connu, il n’a pas la moindre idée des nécessités d’un théâtre lyrique, ni des nécessités même les plus évidentes pour une bonne exécution musicale. Il a ouvert son théâtre sans avoir une seule partition à lui, et à l’exception de l’opéra de Balfe qu’il a bien fallu faire copier, nous ne vivons jusqu’à présent que sur le bon vouloir des agents de Lumley qui nous prêtent les parties d’orchestre des opéras Italiens que nous montons. Jullien est en ce moment à faire sa tournée de province, gagnant beaucoup d’argent avec ses concerts promenade; le théâtre fait ici chaque soir des recettes fort respectables et en résumé après nous avoir fait consentir à la réduction d’un tiers de nos appointements nous ne sommes pas payés du tout. On paye seulement chaque semaine les choristes, l’orchestre et les ouvriers, afin que le théâtre puisse marcher. Cependant Jullien a vendu il y a 15 jours son magasin de musique de Régent’s Street près de deux cent mille francs… et je ne puis me faire payer, et les acteurs principaux, le peintre décorateur, les maîtres de chant et de ballet et de mise en scène, tout le monde est dans le même cas que moi… Concevez-vous rien à cela?

Cependant, il proteste que nous ne perdrons rien et nous allons toujours, et le public ne demande qu’à venir. Mais le crédit de Jullien à Londres est perdu entièrement… […]

Il y a maintenant une belle place à prendre pour moi, place laissée vacante par la mort de ce pauvre Mendelssohn. Tout le monde me le répète du matin au soir, la presse et les artistes sont très bien disposés pour moi, déjà les deux répétitions que j’ai faites d’Harold et du Carnaval Romain, et de deux parties de Faust, leur ont fait ouvrir de grands yeux et d’immenses oreilles; j’ai lieu de croire que c’est ici que je dois me faire une belle position. Quant à la France je n’y pense plus […]

    Au cours des semaines suivantes, tout en poursuivant son travail au théâtre jusqu’à la fin de la saison de trois mois, Berlioz dirige activement les répétitions pour son concert du 7 février, son premier à Londres et donc un événement d’importance pour lui (CG nos. 1164, 1166, 1167, 1170). Le concert se compose exclusivement de sa musique: au programme l’ouverture du Carnaval romain, la mélodie Le jeune pâtre breton, la symphonie Harold en Italie, les deux premières parties de la Damnation de Faust, et des extraits de Benvenuto Cellini, du Requiem et de la Symphonie funèbre et triomphale. Dans une lettre à Auguste Morel le 12 février Berlioz raconte en détail l’accueil qu’on lui réserve (CG no. 1173; cf. 1174, 1181, 1185):

Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai le temps de vous écrire: mon concert a eu lieu lundi dernier avec un éclatant succès, l’exécution a été magnifique de verve, de puissance et de précision. Nous avions fait cinq répétitions d’orchestre et 18 pour le chœur. Ma musique a pris sur ce public anglais comme le feu sur une traînée de poudre, j’ai été rappelé après le concert, on a encored (comme ailleurs) la Marche Hongroise et la Scène des Sylphes; tout ce qui a quelque importance musicale dans Londres était à Drury-Lane ce soir-là, et la plupart des artistes de quelque valeur sont venus après le concert au théâtre me féliciter. Ils ne s’attendaient à rien de pareil; ils croyaient à une musique diabolique, incompréhensible, dure, sans charme… il faut voir comment ils arrangent maintenant nos critiques de Paris. Davison lui-même a fait un article dans le Times dont on lui a, faute de place, ôté la moitié; ce qui en est resté a produit son effet néanmoins. Mais je ne sais ce qu’il pense au fond; avec des opinions comme les siennes il faut s’attendre à tout. Le vieux Hogarth du Daily News était dans une agitation des plus comiques: « J’ai tout mon sang en feu, m’a-t-il dit, jamais de ma vie je n’ai été excité de la sorte par la musique. » […]

Tâchez de faire quelque chose sur ce concert dans vos journaux, voyez les feuilles anglaises du 8 chez Galignani et celles de demain dimanche 13. Ce sont le Morning post, le Times, le Morning Herald, le Chronicle, le Daily News, le Sun, le Sunday Times, etc. On joue la Symphonie funèbre jeudi prochain [17 février] chez le prince Albert. Le directeur des Musiques militaires du Prince me disait hier: tout le monde est enchanté excepté nos compositeurs.

Quand je parais maintenant au pupitre de Drury-Lane pour conduire l’opéra le soir, j’ai toujours une salve d’applaudissements. […]

    Berlioz est particulièrement enchanté du succès qu’il remporte auprès des critiques de Londres, et écrit personnellement à nombre d’entre eux pour les remercier (CG nos. 1175, 1176 [voir tome VIII], 1179). Un des comptes-rendus du concert, de l’Illustrated London News du 12 février, est reproduit sur ce site avec un court article biographique sur Berlioz dans le même journal: ils témoignent avec éloquence du succès de Berlioz auprès du public de Londres. Voyez aussi un autre compte-rendu du même concert publié dans le Times du 8 février (tous ces trois articles sont en anglais).

    Le concert du 7 février était censé être le premier d’une série de quatre, mais les trois autres disparaîtront: au mois d’avril la banqueroute de Jullien est déclarée et il est mis en prison pour dettes (CG no. 1191). Après plusieurs tentatives sans succès Berlioz ne parvient à organiser qu’un seul autre concert à Londres pendant son séjour, le 29 juin à Hanover Square Rooms.

    Berlioz avait placé toute sa confiance en Jullien et au départ il a tendance à prendre ses promesses au pied de la lettre, quand la prudence conseillerait le contraire; sa déception avec les résultats n’en sera que plus vive. Jullien promettra par la suite de lui verser tout ce qu’il doit, et il était sans doute sincère (voir sa lettre du 1er décembre 1849 à Henry Chorley dans NL p. 343-4). Mais Berlioz ne demandera et ne recevra rien (CG nos. 1245, 1260, 1631). Il persistera à croire aux bonnes intentions de Jullien, mais des passages des Mémoires (chapitre 57 et Postface) et des Soirées de l’orchestre (9ème soirée) trahissent son amertume: Jullien est devenu pour Berlioz le type même du fou, qualificatif qu’il lui attribue dans plusieurs lettres de sa correspondance même après la mort de Jullien en 1860 (CG nos. 2538, 2843, 2888).

Illustrations

La Fiancée de Lammermoor sous la direction de Berlioz le 6 décembre 1847

Lucia di Lammermoor 1847

(Image plus grande)

Lucia di Lammermoor 1847

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Agrandissement
Agrandissement

Le Theatre Royal Drury Lane

    Le Theatre Royal Drury Lane fut construit en 1663; détruit par le feu ou démoli plusieurs fois, il connaîtra trois autres états depuis sa fondation. Le quatrième bâtiment, qui existe encore à l’heure actuelle, est celui que Berlioz a connu. Conçu par Wyatt, et situé dans le West End de Londres, il ouvre ses portes le 10 octobre 1812. Son répertoire actuel consiste presque uniquement en comédies musicales et on n’y monte plus d’opéras. Le dernier opéra entendu là remonte probablement à l’hiver de 1958 quand Gorlinsky donne pendant deux mois une saison d’opéras italiens.

    Toutes les photos modernes reproduites sur cette page ont été prises par Michel Austin en 2001; toutes les autres images ont été reproduites d’après des gravures, livres et reproductions dans notre collection. © Monir Tayeb et Michel Austin. Tous droits de reproduction réservés.

I. Le Theatre Drury Lane autrefois

Façade de l’ancien Theatre Drury Lane
Façade Drury Lane

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    La gravure ci-dessus fut publiée dans Old and New London, Cassell, Petter & Galpin (Londres, vers 1880).

L’intérieur du Theatre Royal Drury Lane en 1804
Drury Lane 1804

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    La gravure ci-dessus fut publiée dans Old and New London, Cassell, Petter & Galpin (Londres, vers 1880).

L’intérieur du Theatre Royal Drury Lane en 1812
Drury Lane 1812

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    La gravure ci-dessus fut publiée dans La Belle assemblée, tome vi (supplément), 1813. Le théâtre avait ouvert ses portes en 1812.

Le Theatre Royal Drury Lane en 1813
Drury Lane 1813

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    La gravure ci-dessus par Busby, d’après un dessin de Wichelo, fut publiée à Londres par John Harris en septembre 1813.

Le Theatre Royal Drury Lane en 1821
Drury Lane 1821

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Le Theatre Royal Drury Lane en 1828
Drury Lane 1828

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    La gravure ci-dessus, dessinée par Theo. H. Shepherd, et gravée par Theo. Dale, fut publiée à Londres par Jones & Co. en février 1828.

Le Theatre Royal Drury Lane en 1842
Drury Lane 1842

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L’intérieur du Theatre Royal Drury Lane en 1845
Drury Lane 1845

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    La gravure ci-dessus, dessinée par Theo. H. Shepherd, et gravée par T. H. Ellis, fut publiée en 1845. Il montre la Scène de Lutte dans As you Like It de Shakespeare.

L’intérieur du Theatre Royal Drury Lane en 1847
Drury Lane 1847

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    La gravure ci-dessus, publiée dans The Illustrated London News en 1847, montre le concert promenade de Jullien au Drury Lane Theatre remis à neuf.

Le Theatre Royal Drury Lane en 1850
Drury Lane 1850

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    Une copie de la gravure ci-dessus se trouve à la bibliothèque de l’Opéra de Paris.

Le Theatre Royal Drury Lane vers 1947
Drury Lane vers 1847

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    L’image ci-dessus est une aquarelle de E. B. Musman, publiée dans The Londoner’s England par Avalon Press & William Collins, Londres, 1947.

Drury Lane la nuit
Drury Lane la nuit

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    Ceci est une reproduction de la peinture par G. H. Powell (1876-1934).

II. Le Theatre Drury Lane de nos jours

Le Theatre Royal Drury Lane en 2001
Drury Lane 2001

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Drury Lane 2001

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Café en face

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    Ce café, situé juste en face de l’entrée principale du théâtre de l’autre côté du petit square, date de longtemps avant le théâtre; Berlioz l’aura peut-être fréquenté.

Le côté gauche du théâtre avec la porte d’entrée des artistes
Drury Lane 2001

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Autre vue du même
Drury Lane 2001

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Le Theatre Royal Drury Lane – Entrée des artistes
Drury Lane 2001

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Drury Lane 2001

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Page créée le 1er janvier 2002, augmentée le 11 décembre 2015.

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