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Le mariage de Berlioz et Harriet, en crise dès le début des années 1840, aboutit en 1844 à la séparation des deux époux. Selon Berlioz la cause principale en aurait été la jalousie sans motif d’Harriet et son opposition aux voyages de Berlioz à l’étranger pour y donner des concerts (Mémoires, chapitre 51; cf. Correspondance générale no. 1701 ci-dessous [ci-après abrégé CG]):
Sous un prétexte ou sous un autre, ma femme s’était toujours montrée contraire à mes projets de voyages, et si je l’eusse crue, je n’aurais point encore, à l’heure qu’il est, quitté Paris. Une jalousie folle et à laquelle, pendant longtemps, je n’avais donné aucun sujet, était au fond le motif de son opposition. Je dus donc, pour réaliser mon projet, le tenir secret, faire adroitement sortir de la maison mes paquets de musique, une malle, et partir brusquement en laissant une lettre qui expliquait ma disparition. Mais je ne partis pas seul, j’avais une compagne de voyage qui, depuis lors, m’a suivi dans mes diverses excursions. A force d’avoir été accusé, torturé de mille façons, et toujours injustement, ne trouvant plus de paix ni de repos chez moi, un hasard aidant, je finis par prendre les bénéfices d’une position dont je n’avais que les charges, et ma vie fut complétement changée.
Enfin, pour couper court au récit de cette partie de mon existence et ne pas entrer dans de bien tristes détails, je dirai seulement qu’à partir de ce jour et après des déchirements aussi longs que douloureux, une séparation à l’amiable eut lieu entre ma femme et moi. Je la vois souvent, mon affection pour elle n’a été en rien altérée et le triste état de sa santé ne me la rend que plus chère.
Berlioz s’installe avec Marie Recio (qui deviendra plus tard sa seconde épouse) dans son appartement au 41 rue de Provence, tandis que Harriet de son côté va loger au 43 rue Blanche, et plus tard au no. 65 de la même rue. En 1848, pas plus tard que juillet (cf. CG no. 1210), elle déménage dans un appartement au no. 12 rue Saint Vincent à Montmartre, très près de la maison où Berlioz et elle avaient habité au début de leur mariage. On ne sait si c’est de sa propre initiative (Berlioz à ce moment est à Londres), mais en tout cas ce déménagement la ramène à des lieux chargés pour elle de souvenirs heureux, et c’est là qu’elle passera le reste de sa vie. Quand il est à Paris Berlioz lui rend fréquemment visite: de ses domiciles parisiens à l’époque (la rue de la Rochefoucauld jusqu’à 1849, puis la rue Boursault), il peut se rendre à pied à la rue Saint Vincent. Harriet reçoit aussi de temps en temps des visites de son fils Louis, ainsi que d’amies à Montmartre.
En octobre 1848 Harriet tombe gravement malade des suites d’une congestion cérébrale qui la laisse à moitié paralysée (CG no. 1236). La suite au cours des quelques années à venir est connue par la correspondance de Berlioz avec sa famille, et notamment ses deux sœurs Nanci et Adèle, dont on citera ici quelques extraits.
À Nanci (CG no. 1262, 5 mai 1849):
[…] Henriette va très bien depuis quelques jours (très bien relativement) mais le découragement la gagne en voyant le mouvement qui ne revient pas à son côté droit. Il faut toujours l’abuser et lui donner de l’espoir ce n’est pas facile. Elle a un jardin qui dans ce moment-ci surtout lui est bien agréable, on la porte au milieu de ses lilas et le beau temps la ranime un peu. […]
À Adèle (CG no. 1335, 23 juin 1850):
[…] Henriette n’a pas encore été aussi bien, elle se fait presque comprendre, mais la moindre variation de la température peut amener de nouveaux accidents. Je lui ai donné dernièrement une émotion pénible en lui envoyant pour le placer dans la chambre de Louis, un de ses portraits à elle, qu’on a publiés il y a vingt-deux ans et qui la représentent dans tout l’éclat d’une beauté poétique dont il ne reste hélas plus de traces. Elle a pleuré amèrement à l’aspect de cette ressemblance trop fidèle du passé. Et pourtant elle m’a remercié avec effusion de la douleur qu’elle lui causait… Y a-t-il donc tant de douceur dans les regrets et les souvenirs?… […]
À Adèle (CG no. 1437, 9 décembre 1851):
[…] Oui sans doute la maison de la pauvre Henriette à Montmartre me cause de graves embarras, mais de bonne foi, cette dépense ne doit-elle pas passer avant toutes les autres ? Louis t’a écrit des choses peut-être sensées au point de vue économique, mais il a eu le plus grand tort d’en parler à sa mère sans m’en prévenir, et j’ai eu toutes les peines du monde à effacer de l’esprit de la malade l’impression que ces paroles imprudentes y avaient produite. Elle se résignerait sans doute à aller dans une maison de santé, mais l’idée seule de quitter son intérieur, son jardin, ses fleurs, son soleil, son allée de verdure, sa vue de la plaine St Denis, le grand air, ses deux domestiques qui sont honnêtes j’en suis sûr, la bouleverse de fond en comble ; elle ne serait pas deux mois enfermée dans les froides murailles de ces tristes maisons qu’on appelle maisons de santé, elle y mourrait presqu’en y arrivant. Je suis parvenu enfin à lui persuader que je n’étais pour rien dans la proposition que Louis lui a faite à ce sujet. Et c’est la vérité. Je me résignerai à tout, à vivre dans une chambre d’étudiant, à manger du pain sec, plutôt que de donner à Henriette ce mortel crève-cœur. […]
À Adèle (CG no. 1442, 16 janvier 1852):
[…] Henriette va toujours assez bien. Pour répondre à tes questions au sujet des dépenses de sa maison à Montmartre je te dirai qu’elles s’élèvent tous les ans à trois mille cinq cents francs au moins quand Louis n’y est pas. Les deux domestiques font toute l’économie possible excepté pour le blanchissage qui est ruineux.
Tu vois que mon revenu tout entier ne suffit pas pour cette dépense et que je dois vivre sur ce que je gagne en dehors de mes rentes. […]
À Adèle (CG no. 1511, 17 août 1852):
[…] Henriette est toujours dans le même état, et moins malheureuse peut-être que nous ne le croyons. Pendant la belle saison, elle est là tranquille devant son jardin, avec ce bel horizon de la plaine St Denis et les collines de Montmartre sous les yeux, elle a deux domestiques attentives faites à toutes ses habitudes, des amies pas trop importunes qui viennent la voir de temps en temps, son journal qu’elle lit deux ou trois fois dans la matinée, mes visites, et… l’espérance… […]
Au cours de l’année suivante la santé d’Harriet s’aggrave, comme Berlioz l’écrit à Adèle (CG no. 1574, 5 mars 1853):
[…] J’ai tout dit à sa mère… elle gémit [allusion aux dettes de Louis]. Mais elle est elle-même si souffrante que son esprit en est fort affaibli. Il faut maintenant une troisième femme pour la soigner, il faut la porter hors de son lit et l’y reporter. Les secousses électriques n’ont rien produit, et [Alphonse] Robert que j’ai mis en rapport avec son médecin, a été d’avis de ne plus recourir à ce moyen. […]
Harriet meurt le 3 mars 1854. Le récit de sa mort et de son enterrement au cimetière Saint Vincent est évoqué en détail dans plusieurs lettres de Berlioz.
À Adèle le 6 mars, dans une lettre écrite dans l’appartement d’Harriet (CG no. 1701):
Henriette est morte vendredi dernier 3 mars [Berlioz écrit ‘vendredi 4 mars’ par erreur]. Louis était venu passer quatre jours près de nous, il était reparti pour Calais le mercredi précédent. Heureusement elle l’a vu encore. Moi je venais de la quitter quelques heures avant sa mort, et je suis rentré dix minutes après qu’elle a eu exhalé sans douleur ni le moindre mouvement le dernier soupir.
Hier on a fait la dernière cérémonie.
J’ai dû tout préparer moi-même, mairie, cimetière… Je souffre horriblement aujourd’hui.
Son état était affreux, la paralysie s’était compliquée d’un érisypèle, elle ne respirait qu’à grand’peine. Elle était devenue une masse de chair sans forme… et à côté d’elle ce radieux portrait que je lui avais donné l’an dernier où on la voit telle qu’elle fut avec ses grands yeux inspirés. Plus rien.
Mes amis me sont venus en aide, un grand nombre de gens de lettres et d’artistes avec le Baron Taylor en tête l’ont conduite au cimetière Montmartre voisin de la triste maison.
Et ce soleil éblouissant, ce panorama de la plaine St-Denys…
Je n’ai pas pu suivre le convoi, je suis resté dans le jardin.
J’avais trop souffert la veille en allant chercher le Pasteur M. Haussmann [Hosemann] qui demeure au faubourg St-Germain, un de ces hasards barbares comme il y en a tant, a fait que la voiture qui me portait a dû passer devant le théâtre de l’Odéon où je la vis pour la 1ère fois il y a 27 ans, alors qu’elle avait à ses pieds l’élite des Intelligences de Paris, c’est-à-dire du monde… Cet Odéon où j’ai tant souffert…
Nous ne pouvions ni vivre ensemble ni nous quitter et nous avons réalisé cet atroce problème pendant les 10 dernières années. Nous avons tant souffert l’un par l’autre. Je viens du cimetière encore, je suis tout seul ; elle repose sur le versant de la colline la face tournée vers le nord, vers l’Angleterre où elle n’a jamais voulu retourner.
J’ai écrit au pauvre Louis hier. Je vais lui écrire encore.
Quelle horreur que la vie !… Tout me revient à la fois, souvenirs doux et amers ! Ses grandes qualités, ses cruelles exigences, ses injustices, mais son génie et ses malheurs… Horrible, affreux ! je ne puis crier. Elle m’a fait comprendre Shakespeare et le grand art dramatique, elle a souffert la misère avec moi, elle n’a jamais hésité quand il fallait risquer notre nécessaire pour une entreprise musicale… puis à l’inverse de ce courage elle s’est toujours opposée à ce que je quittasse Paris, elle ne voulait pas me laisser voyager ; si je n’avais employé des moyens extrêmes je serais aujourd’hui presque inconnu en Europe… Et sa jalousie sans motifs, qui a fini par être la cause de tout ce qui a changé ma vie. […] J’ai gardé ses cheveux. Je suis là seul dans le grand salon à côté de sa chambre déserte. Le jardin commence à bourgeonner. Oh ! l’oubli ! l’oubli ! qui m’ôtera la mémoire ?… […]
Et pourtant tout le monde me dit qu’il faut se féliciter d’avoir vu le terme de ses douleurs ; c’était une existence effrayante. Je n’ai eu qu’à me louer des trois femmes qui la soignaient. […]
À son fils Louis, un peu plus tard le même jour (CG no. 1702; il s’agit de la deuxième lettre mentionnée par Berlioz dans CG no. 1701; la première est perdue):
Pauvre cher Louis, tu as reçu ma letter d’hier ; maintenant tu sais tout. Je suis là tout seul à t’écrire dans le grand salon de Montmartre, à côté de sa chambre déserte. Je viens encore du cimetière ; j’ai porté sur sa tombe deux couronnes, une pour toi, une pour moi. Je n’ai pas la tête à moi ; je ne sais pas pourquoi je suis rentré ici… Les domestiques y sont encore pour quelques jours. Elles mettent tout en ordre et je tâcherai que ce qu’il y a puisse produire le plus possible pour toi. J’ai gardé ses cheveux ; ne perds pas cette petite épingle que je lui avais donnée. Tu ne sauras jamais ce que nous avons souffert l’un par l’autre, ta mère et moi, et ce sont ces souffrances mêmes qui nous avaient tant attachés l’un à l’autre. Il m’était aussi impossible de vivre avec elle que de la quitter. Enfin, elle t’a vue avant de mourir. Moi, j’était venu la veille, le lendemain de ton départ et je suis rentré dix minutes après qu’elle venait de rendre sans secousses ni douleurs le dernier soupir. La voilà délivrée. Je t’aime, mon cher fils. […]
À Adèle (CG no. 1705, 11 mars):
[…] Oh oui tu as bien raison de me dire que je dois m’estimer heureux d’avoir été ici ; je ne puis envisager l’idée qu’elle fût morte isolée… C’eût été trop affreux.
Au moins elle a vu son fils qui ne fût peut-être pas venu en mon absence ; elle m’a vu peu d’heures avant sa mort, elle me savait là près d’elle… Merci de ta lettre et de tous les témoignages d’affection qu’elle contient. Au lieu de fuir le lieu qui me rappelle de si cruels souvenirs, j’y vais tous les jours ; je vais au cimetière chaque matin ; et je souffre moins que si je m’en abstenais. Il me semble que je vais encore la voir chez elle, et qu’elle est seulement plus tranquille… […]
Je serai obligé de payer le loyer pendant un an encore, si on ne trouve pas à sous-louer.
J’ai donné quelques hardes et deux ou trois ustensiles de cuisine à la vieille Joséphine qui était dans la maison depuis dix ans au moins et que Louis dans sa dernière lettre me recommandait. Elle ne s’en ira que dans un mois et je lui donnerai une petite gratification.
J’ai acheté une concession de terrain pour 10 ans, quitte à renouveler le bail plus tard si je suis encore de ce monde. […]
Finalement à Louis (CG no. 1708, 23 mars):
[…] Je viens de te faire faire un cordon de montre avec les cheveux de ta pauvre mère et je voudrais bien que tu le conservasse religieusement. J’ai fait faire aussi un bracelet que je donnerai à ma sœur et je garde le reste des cheveux… […]
Le reste des objets que je n’ai pas vendus à Montmartre, tes livres, les portraits de ta mère et le mien, resteront à Paris, rue de Boursault, dans une malle fermée et portant ton adresse et la déclaration que cela t’appartient. J’ai donné deux de mes portraits à Joséphine et à Madeleine, qui me les ont demandés. En outre, j’ai donné plusieurs objets d’habillement de ta mère à Joséphine. Dieu veuille que mon voyage d’Allemagne me rapporte quelque chose ! L’appartement de Montmartre n’est pas loué et il faudra peut-être que je le paye un an encore. […]
En 1864 une partie du cimetière, où se trouvait la tombe d’Harriet, doit être démolie pour faire place à de nouveaux logements. Les restes d’Harriet sont transférés au cimetière de Montmartre, où Marie Recio, la deuxième épouse de Berlioz, vient d’être inhumée une second fois dans une tombe nouvelle. Berlioz est obligé d’assister de nouveau à la triste cérémonie. Harriet est inhumée dans la même tombe que Marie, et Berlioz les y rejoindra en 1869. Dans ses Mémoires (Postface) Berlioz conclut sa description de la cérémonie avec ces mots: ‘Les deux mortes y reposent tranquillement à cette heure, attendant que je vienne apporter à ce charnier ma part de pourriture’.
Sauf indication contraire, toutes les photographies sur cette page ont été prises par Michel Austin en juin 2008. © Monir Tayeb et Michel Austin. Tous droits de reproduction réservés. La gravure de la rue Saint Vincent datant de 1865 vient de Jacques Hillairet, Dictionnaire Historique de Rues de Paris (Les Éditions de Minuit, 1997, dixième édition); les photos de la rue Saint Vincent datant de 1886 et du début du 20ème siècle viennent de Philippe Mellot, Paris disparu (Éditions Michèlle Trinckvel, 1996).
La rue Saint Vincent, sur le versant nord de Montmartre, descend tout droit d’est à l’ouest sur une longueur d’environ 400 m. Les photos ci-dessous donnent des vue de la rue en commençant près du haut et se dirigeant en direction du cimetière Saint Vincent au bas de la rue.
D’après un inventaire officiel de ses biens établi après sa mort et daté du 27 mars 1854, on sait que l’appartement de Harriet se trouvait au no. 12 rue Saint Vincent (ce document est reproduit dans Cahiers Berlioz no. 2, publié par l’Association nationale Hector Berlioz, 1995, p. 23-7; cf. CG nos. 1702, 1705, 1708). La maison d’origine n’existe plus (voir ci-dessous pour l’actuel no. 12) et son emplacement exact le long de la rue ne semble pas connu, sauf qu’elle était à proximité de la maison habitée par Harriet et Berlioz en 1834-6 et avait aussi un jardin avec vue vers le nord sur la plaine de Saint-Denis (cf. ci-dessus CG nos. 1262, 1437, 1511, 1701).
L’immeuble construit sur l’emplacement de la maison de Berlioz des années 1830 est le deuxième à gauche, au croisement de la rue Saint Vincent et de la rue Saint-Denis, qui prit le nom de rue du Mont-Cenis en 1868.
La rue Saint-Denis est au coin droit de cette image.
L’actuel no. 12 rue Saint Vincent, au croisement de la rue Saint Vincent et de la rue du Mont-Cenis (appelée rue Saint-Denis à l’époque de Berlioz). Le no. 12 fait face en diagonale à l’immeuble construit sur l’emplacement de l’ancienne maison de Berlioz (voyez la photo précédente).
Vue de la rue Saint Vincent à mi-chemin environ remontant vers l’est; à droite la clôture d’un ancien vignoble (photo suivante).
Un ancien vignoble à gauche de la rue Saint Vincent au croisement avec la rue des Saules. Le clos Montmartre devint propriété de la Ville de Paris en 1933 pour empêcher la construction d’immeubles sur le terrain et pour préserver le souvenir des vignobles de Montmartre (Hillairet, tome 2 p. 489).
Le mur à droite est celui du cimetière Saint Vincent (la rue des Saules est immédiatement à gauche). On accédait autrefois au cimetière Saint Vincent de la rue même, mais l’entrée actuelle est maintenant de l’autre côté par la rue Lucien-Gaulard plus bas.
Le bas de la rue Saint Vincent, remontant vers l’est, avec le mur du cimetière Saint Vincent à gauche.
L’image ci-dessus vient de Philippe Mellot, Paris disparu (Photographies 1845-1930), Éditions Michèle Trinckvel, 1996, p. 278.
La rue du Mont-Cenis descendant de Montmartre dans une direction nord, au croisement avec la rue Saint Vincent. L’actuel no. 12 rue Saint Vincent est à gauche de cette image. L’image ci-dessus vient de Philippe Mellot, Paris disparu (Photographies 1845-1930), Éditions Michèle Trinckvel, 1996, p. 277.
L’image ci-dessus vient de Philippe Mellot, Paris disparu (Photographies 1845-1930), Éditions Michèle Trinckvel, 1996, p. 275.
Le croisement de la rue des Saules descendant de Montmartre à droite et de la rue Saint Vincent (vers 1905?).
Le cimetière fut ouvert le 5 janvier 1831.
Cette allée du cimetière mène à l’entrée actuelle du cimetière rue Lucien-Gaulard, derrière la voiture. De 1831 à 1905 l’entrée du cimetière se trouvait rue Saint Vincent à l’emplacement de l’actuel no. 40 (Hillairet, tome 2 p. 489).
La rue Saint Vincent est derrière le mur à gauche (voir aussi la photo suivante).
La photo ci-dessus est prise de l’autre côté; ici le mur qui sépare la rue Saint Vincent du cimetière est à droite.
Maurice Utrillo (1883-1955) a signé de nombreuses peintures de sites et monuments de Montmartre, dont plusieurs ont pour sujet la maison de Berlioz.
Les pages Berlioz à Paris créées le 19 octobre (version anglaise) et le 20 octobre 2000 (version française). Cette page créé le 15 juillet 2009.
© Michel Austin et Monir Tayeb pour toutes les images et informations sur cette page.
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