La ville natale de Berlioz – La Côte Saint-André
La maison de famille des Berlioz
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La ville natale de Berlioz – La Côte Saint-AndréLa maison de famille des Berlioz
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La maison où Berlioz est né et où il vécut les dix huit premières années de sa vie est située au numéro 69 de la rue de la République. À l’arrière, le jardin regarde vers la plaine qui s’étend au loin au sud et à l’est.
David Cairns décrit en ces termes cette partie de la maison (Berlioz, tome I p. 46): ‘De la fenêtre de la chambre on voyait la cour pavée, avec sa pompe à eau dans le coin et son cadran solaire, et le jardin rectangulaire orné d’une fontaine, puis, au-dessus de ses murs massifs couverts de tuiles rouges, la plaine de Bièvre, bordée de collines boisées, qui brillait au soleil par les journées d’été.’
David Cairns rapporte aussi (loc. cit.): ‘Selon une tradition rapportée par l’historien français Julien Tiersot à la fin du XIXème siècle, l’une des pièces du premier étage, juste après le cabinet du docteur, était la salle de classe où le jeune Berlioz travaillait à ses leçons.’
Le 21 juin 1885, un peu plus de 16 ans après la mort de Berlioz, une plaque commémorative fut installée sur le mur principal de la maison par ses compatriotes.
Une première série de restaurations eut lieu en 1888. Si l’on compare l’état présent de la maison avec la gravure de 1883 ci-dessous on peut constater l’ampleur des travaux entrepris pour ramener l’édifice à l’état qui était le sien quand le docteur Berlioz et sa famille y habitaient entre la fin du dix-huitième siècle et le milieu du siècle suivant.
La maison de la famille des Berlioz a été rénovée plusieurs fois après son acquisition dans les années 1930 et sa transformation en Musée Hector Berlioz. La dernière rénovation eut lieu entre le 1er janvier 2002 et juin 2003 (voir aussi la page Musée Hector Berlioz sur ce site).
Toutes les photographies reproduites sur cette page ont été prises par Michel Austin en avril 1998, septembre 2008, et août 2012; les autres images ont été reproduites d’après des cartes postales et livres dans notre collection. © Monir Tayeb et Michel Austin. Tous droits de reproduction réservés.
La fontaine dans la rue de la République en 2012
La maison de famille des Berlioz en 2008
La maison de famille des Berlioz en 1998
La maison de famille des Berlioz à la fin du 19e et au début du 20e siècles
La rue de la République au début du XXe siècle
La fontaine dans la rue de la République en 2012Dans le tout premier article dans la série Berlioziana avec le sous-titre “Au Musée Berlioz” (Le Ménestrel, 3 Janvier 1904), Julien Tiersot évoque cette fontaine en rapport avec une anecdote concernant Berlioz et son ami côtois Antoine Charbonnel; ils partent ensemble pour Paris en octobre 1821 pour étudier la médecine.
Charbonnel, son premier compagnon de voyage, dont il resta l’ami jusqu’à sa mort, le rattachait, par sa présence, aux souvenirs et aux traditions de la commune patrie […]. Des souvenirs de leur vie commune ont été conservés par le petit-fils de cet ami des jours heureux. Hector et lui, revenus aux vacances, voulurent s’amuser à des farces de rapins aux dépens des Côtois. Pendant l’année, Berlioz, pour se mettre à la mode des « Jeunes Frances », avait laissé pousser ses cheveux, « cette monstrueuse chevelure antédiluvienne, a dit Henri Heine, toison hérissée qui se dressait sur son front comme une forêt primitive sur une roche escarpée ». Charbonnel, de son côté, s’était grimé de son mieux : ainsi méconnaissable, ils s’en allèrent un soir devant la fontaine de Cuissein, — toujours dans la Grande-Rue, — placèrent sur la margelle trois chandelles allumées, et se mirent en devoir de donner une sérénade aux habitants : Berlioz jouait de la guitare, Charbonnel chantait des romances troubadour ; le public s’amassait, ahuri, se demandant ce que cela voulait dire, — jusqu’au moment où le charme fut rompu par la subtilité d’un indigène qui s’écria soudain : « Je creye bian que y est l’grand Charbounè ! » La fontaine de Cuissein est toujours là : c’est encore un des souvenirs de ce grand Musée Berlioz qu’est la ville entière de la Côte-Saint-André !
La maison de famille des Berlioz en 2008Vue de la rue de la République
La plaque commémorative
La maison de famille des Berlioz en 1998Vue de la rue de la République
La plaque commémorative
Le jardin
Le balcon au premier étage
La maison natale de Berlioz avant sa restauration au milieu du XXe siècle
Cette photo vient de Berlioz and the Romantic Imagination (Londres, 1969).
La maison de famille des Berlioz à la fin du 19e et au début du 20e sièclesLa maison natale de Berlioz en 1883
L’image ci-dessus montre la maison de famille des Berlioz en 1883, avant l’installation de la plaque commémorative. À l’époque où cette image fut dessinée, la rue principale sur laquelle se trouvait la maison s’appelait la rue Nationale, et la maison était le numéro 83. Elle est maintenant le 69 et la rue s’appelle la rue de la République.
La gravure ci-dessus vient de Hector Berlioz: Sa Vie et ses Œuvres, par Adolphe Jullien, 1888, Paris: La Librairie de l’Art. (de notre collection)
La maison natale de Berlioz avant le 21 juin 1885
La photo ci-dessus date de l’époque où la rue s’appellait toujours rue Nationale et la maison de famille des Berlioz, à gauche, était encore le no. 83.
La maison natale de Berlioz vers 1903
Cette carte fut postée à Lyon le 16 novembre 1903.
La maison natale de Berlioz vers 1904
Cette carte fut postée à Lyon le 16 octobre 1904.
La maison natale de Berlioz vers 1909
Cette carte fut postée le 4 décembre 1909.
La maison natale de Berlioz au début du 20ème siècle
La rue de la République au début du XXe siècleLa rue de la République vers 1909
La rue de la République vers 1916
Cette carte fut postée en septembre 1916. La maison natale de Berlioz est située plus loin à droite, hors de vue dans cette image.
La rue de la République au début du XXe siècle
Souvenirs de La Côte Saint-André
© Michel Austin et Monir Tayeb pour toutes les images et informations sur cette page.
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