Longtemps avant la première visite de
Berlioz à Weimar en janvier 1843, la ville lui est bien connue comme le centre culturel et artistique lié à Goethe (1749-1832) et Schiller (1759-1805). Berlioz connaît les travaux de ces deux poètes et s’en inspire dans sa musique.
Les Huit scènes de Faust de 1828-9 et la Damnation de Faust de 1846, un des ses chefs-d’œuvre, témoignent de son admiration pour le Faust de Goethe qu’il a lu en 1828 dans la traduction française de Gérard de Nerval. En 1833 il esquisse une scène dramatique, Les Brigands, inspiré de Schiller qu’il adore, mais l’ouvrage ne sera pas terminé. Au cours de ses voyages à Weimar Berlioz verra les maisons de ville et de campagne du Goethe, et la maison où Schiller habita de 1802 à sa mort en 1805.
Cette page présente des images de ces deux poètes et des lieux à Weimar qui se rapportent à eux et que Berlioz a visité (voir les Mémoires). Les images sont présentées en deux sections: d’abord des images du passé et ensuite des images de notre temps (prises en 2008).
Toutes les photos modernes sur cette page ont été prises par Michel Austin en 2008; les autres images ont été reproduites d’après des gravures, cartes postales et autres publications de notre collection. © Michel Austin et Monir Tayeb. Tous droits de reproduction réservés.
Cette page est disponible aussi en anglais
Cette gravure de 1856, d’après un portrait par Stieler, fut publiée par Longman, Rees, Green & Co., Paternoster Row, Londres.
Cette gravure, reproduite sur une carte postale, représente Schiller en 1800.
La gravure ci-dessus est reproduite sur une carte postale de début de 20ème siècle.
La gravure ci-dessus, d’après une peinture par Eichstaedt, date des années 1890 et fut publiée par Richard Bong, Hanfstaengl, Berlin.
Goethe s’installe dans l’aile ouest de cette demeure baroque en 1782. En 1794 le Grand-Duc Charles Auguste lui fait don de l’ensemble du bâtiment, et il y demeurera jusqu’à sa mort en 1832. Après la mort de son dernier petit-fils en 1885, la maison et tout son mobilier deviennent la propriété de l’état. Peu de temps après le Musée National Goethe y est inauguré et la maison est ouverte au public. Les objets mobiliers des dernières années de Goethe ont été en grande partie préservés. Gravement endommagé en 1945 le Musée est rouvert quatre ans plus tard.
Berlioz ne mentionne pas cette maison dans ses Mémoires, mais l’a sans doute vu, du moins de l’extérieur.
Cette carte postale appartient à la série Oilette “Wide-wide-world” de peintures sur carte postale imprimées par la célèbre compagnie Raphael Tuck and Sons. La carte porte le numéro 7081. Nous n’avons pu déterminer la date de la peinture reproduite sur cette carte.
Cette carte a été postée le 11 janvier 1931.
Située dans le Parc an der Ilm, cette maison de campagne avec verger date du 17ème siècle; appellée ‘pavillon de Goethe’ par Berlioz, c’est la première demeure de Goethe à Weimar. Il l’achète aux enchères en avril 1776, mais plus tard le Grand-Duc Charles Auguste rembourse la somme et lui en fait cadeau. Le poète y habitera six ans avant de s’installer dans sa maison de ville en 1782 (voir ci-dessus), mais il conserve le Pavillon de Jardin. Le Parc an der Ilm qui l’entoure est tracé entre 1778 et 1828 d’après les plans de Goethe et du Grand-Duc. La maison est maintenant ouverte au public.
Selon le texte imprimé au verso de cette carte, l’image est une reproduction d’une gravure de 1827. Le texte sur la carte est un poème de Goethe de 1828.
Cette carte a été postée le 11 janvier 1931.
La peinture reproduite sur cette vieille carte postale est un tableau du peintre allemand Franz Huth (1876-1970); nous n’avons pu en établir la date.
Friedrich Schiller habita ici de 1802 à sa mort en 1805.
Selon la description de cette gravure, publiée dans un journal contemporain, Schiller est mort dans cette chambre.
Cette carte a été postée le 11 janvier 1931.
Le pavillon romain (Römisches Haus) dans le Parc an der Ilm, retraite d’été du Grand-Duc Charles Auguste, est construit sous la direction de Goethe entre 1791 et 1797; c’est ici que ‘feu le Grand-Duc aimait à venir prendre part aux doctes entretiens de Schiller, de Herder, de Wieland’ (Berlioz, Mémoires).
La gravure ci-dessus est reproduite sur une carte postale, et à en juger par les costumes des deux jeunes femmes sur l’image elle date du 18ème ou du début du 19ème siècle, mais nous n’avons pu en établir la date exacte.
La maison est au no. 12, Schillerstraße; elle est maintenant un musée.
Voyez aussi sur ce site:
Le Weimar de Berlioz de nos jours
Site Hector Berlioz créé par Michel Austin et Monir Tayeb le 18 juillet 1997; page Goethe et Schiller à Weimar créée le 1er mars 2012.
© (sauf indication contraire) Michel Austin et Monir Tayeb
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