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Les origines du palais et de son jardin remontent au seizième siècle. La reine mère Catherine de Médicis ayant décidé, en 1564, de se faire construire une résidence indépendante du Louvre et en même temps assez voisine, choisit pour son emplacement un terrain vague situé à l’ouest du Louvre, entre la Seine et la route conduisant à Saint-Germain-en-Laye [l’actuelle rue Saint-Honoré]. Le Palais des Tuileries fut uni au Louvre, du côté du Midi, par la galerie du Louvre. Commencé par Catherine de Medicis, il fut terminé, après plusieurs changements, par Henri IV et Louis XIII.
En même temps qu’elle faisait commencer le château des Tuileries, Catherine de Médicis fit tracer, à l’ouest de celui-ci, un grand jardin qui, jusqu’en 1664 resta séparé du château par un haut mur et par une ruelle sordide, dite des Tuileries, conduisant à la rivière (l’avenue du Général-Lemonnier la recouvre de nos jours). En 1664, Colbert chargea André Le Nôtre de créer, pour remplacer le jardin de la reine Catherine, un jardin qui fut digne du palais des Tuileries. Il supprima la ruelle, qui, depuis un siècle séparait le palais de son jardin et la remplaça par un vaste perron formant terrasse; il créa à la suite du perron une esplanade permettant d’avoir le recul nécessaire pour apercevoir l’ensemble du palais.
La fin des Tuileries vint en 1871. Le 26 mars 1871, la Commune de Paris fut proclamée et le pillage des Tuileries commença. Le 23 mai une équipe de communards mit le feu au palais; l’incendie dura trois jours, et à la fin le palais était détruit. Quelques vestiges du bâtiment subsistèrent néanmoins; les pierres furent rachetées par la famille Pozzo Di Borgo, et utilisées dans la reconstruction d’un château en Corse, près d’Ajaccio, en 1891.
Après son élection à l’Institut de France en 1856, Berlioz (avec sa second femme Marie) assiste souvent aux réceptions mensuelles de l’Empereur au palais auxquelles les membres de l’Institut sont invités.
Nos remercions MM. Patrick Barois et Hervé Muraccioli pour leurs précisions sur le Palais des Tuileries et le Jardin des Tuileries, précisions dont nous avons tenu compte ici.
Sauf indication contraire, toutes les photos modernes reproduites sur cette page ont été prises par Michel Austin; toutes les autres images ont été reproduites d’après des gravures, livres et cartes postales dans notre collection. © Monir Tayeb et Michel Austin. Tous droits de reproduction réservés.
L’original de ce tableau, dû à N. Raguenet, se trouve au Musée Carnavalet à Paris.
La deux gravures ci-dessus sont tirées du livre d’A. Pugin, Paris and its Environs, publié à Londres en 1831.
Cette gravure date de 1834.
Cette gravure date de 1836.
Cette gravure (par Rouargue) date de 1837.
Cette lithographie par Fichot date du 19ème siècle.
Cette gravure par Thomas Allom date du 19ème siècle.
L’original de la photo ci-dessus se trouve à la Bibliothèque nationale de France, Paris.
Ceci est une reproduction d’une gravure contemporaine.
Les trois photos ci-dessus furent publiées dans John L. Stoddards Lectures, Volume V – Paris La Belle France and Spain, par John L. Stoddard (Balch Brothers, 1898).
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