© 2005 Martial Boens for the French translation/pour la traduction française
Berlioz orchestrated Schubert’s Erlkönig in 1860; the work was premièred on 27 August 1860 at Baden-Baden, Berlioz himself conducting. The French translation of Erlkönig by Edouard Bouscatel, which appeared in 1860 with Berlioz’s orchestration, is very free and does not follow closely the words of Goethe’s poem.
This page presents a new French translation of the poem by Monsieur Martial Boens which is remarkably faithful to Goethe’s original German. We would like to express our sincere thanks to M. Boens for sending us his translation and granting us permission to reproduce it here, together with the image that accompanies it.
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Berlioz instrumenta le Roi des aulnes (Erlkönig) de Schubert en 1860 et dirigea la première exécution de l’œuvre le 27 août de la même année à Bade. La traduction française du poème de Goethe par Edouard Bouscatel qui parut en 1860 avec l’instrumentation par Berlioz de la mélodie de Schubert, est très libre et ne suit pas de près l’original de Goethe.
Cette page présente une nouvelle traduction du poème par Monsieur Martial Boens qui est remarquablement fidèle à l’original de Goethe. Nous exprimons notre vive reconnaissance à M. Boens de nous avoir envoyé sa traduction et de nous avoir donné la permission de la reproduire sur ce site avec l’image qui l’accompagne.
Le Roi des Aulnes (Traduction de M. Boens)
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Erlkönig (Goethe)
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Qui galope si tard au vent du soir? Un père et son fils au désespoir, Il tient le petit bien dans ses bras, Serré contre lui, pour qu’il n’ait froid. Mon fils, d’où vient cette peur qui te glace? Ô doux enfant, viens avec moi! Mon père, mon père, n’entends-tu donc pas, Veux-tu, bel enfant, me suivre là-bas? Mon père, mon père, ne peux-tu donc voir Je t’aime tant, séduit par ta douce innocence, Au triple galop, le cœur frémissant, |
Wer reitet so spät durch Nacht und Wind? Es ist der Vater mit seinem Kind, Er hat den Knaben wohl in dem Arm, Er fasst ihn sicher, er hält ihn warm. Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht? Du liebes Kind, komm, geh mit mir! Mein vater, mein Vater, und hörest du nicht, Willst, feiner Knabe, du mit mir gehn? Mein Vater, mein Vater, und siehst du nicht dort Ich liebe dich, mich reizt deine schöne Gestalt, Dem Vater grauset’s, es reitet geschwind, |
© 2005 Martial Boens pour la traduction française.
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