Le Siècle, 20 décembre 1838 (p. 415)
Le texte et l’image qui l’accompagne sont reproduits ci-dessous d’après notre propre exemplaire du numéro du 20 Décembre 1838 du Siècle.
— Dimanche dernier, à l’issue de grand concret donné au Conservatoire par M. Berlioz, le fils de Paganini, encore très jeune, vint chez M. Berlioz, qui était absent. Il ne put voir que sa femme. « Madame, lui dit-il, mon père m’a chargé de vous remettre le prix de la salle qu’il avait louée pour votre concert. » Et il remit en effet une lettre ainsi conçue :
« Mon cher ami, Beethoven mort, il n’y avait que Berlioz qui pût le faire revivre ; et moi qui ai goûté vos divines compositions digne d’un génie tel que vous, je crois de mon devoir de vous prier de vouloir bien accepter, comme un hommage de ma part, vingt mille francs qui vous seront remis par M. le baron de Rothschild sur la présentation de l’incluse. Croyez-moi toujours votre très affectionné, NICOLO PAGANINI. »
A cette lettre était jointe la suivante, adressée à M. le baron de Rothschild :
« M. le baron, je vous prie de vouloir remettre au porteur de la présente, M. Hector Berlioz, les 20,000 fr. que j’ai laissés en dépôt chez vous hier. Vous obligerez infiniment votre dévoué, NICOLO PAGANINI. »
Voyez aussi la page Berlioz and Paganini at the Paris Conservatoire et le chapitre 49 des Mémoires.
Site Hector Berlioz créé le 18 juillet 1997 par Michel Austin et Monir Tayeb; cette page créée le 1er mai 2018.
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