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Hector Berlioz: Feuilletons

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FEUILLETON DU JOURNAL DES DÉBATS

DU 19 NOVEMBRE 1862 [p. 1-2].

REVUE MUSICALE.

THÉATRE DE L’OPÉRA-COMIQUE : Première représentation du Cabaret des Amours, opéra-comique en un acte de M. Jules Barbier et Michel Carré, musique de M. Pascal. Reprise de Lalla Roukh. — THÉATRE DE L’OPÉRA : Un coup de sifflet ; une tympanite. — THÉATRE-LYRIQUE : Reprise du Médecin malgré lui. — Concerts du CIRQUE NAPOLÉON. L’ouverture de Coriolan. M. Jaell. Musique et musiciens. M. Oscar Comettant.

    On jouait Guillaume Tell à l’Opéra. Mlle de Taisy venait de chanter d’une simple et charmante manière (sans manières) la romance « Sombres forêts » ; toutes les mains intelligentes se levaient pour l’applaudir, quand un coup de sifflet insolent, haineux, furieux, est parti du parterre. Je laisse à deviner la protestation de la salle contre cette inepte brutalité. Malgré ces longs applaudissemens, la jeune cantatrice pourtant n’a pu qu’à grand’peine chanter le second couplet de sa romance, et c’est au duo avec Arnold seulement qu’elle a retrouvé sa voix fraîche, pure et d’un timbre si distingué. En rentrant dans la coulisse, la réaction ordinaire s’est faite, et la jeune artiste a été prise de spasmes nerveux très violens, dont fort heurensement le siffleur n’a pu être témoin ; il en eût été trop charmé. On sait qu’en général les choses sifflables ne sont jamais sifflées à l’Opéra, et que les bruits déchirans si douloureux à l’oreille des artistes y sont toujours produits par le souffle venimeux de la haine et de l’envie.

    Ce soir-là, Faure, qui jouait Guillaume, avait été atteint d’une sorte de tympanite dans l’oreille gauche, dont il souffrait beaucoup et qui lui donnait une fausse perception des sons. Le sens de l’ouïe était même si profondément troublé en lui, qu’il entendait presque tout le monde chanter juste. Cette indisposition étrange ne durera pas.

    Le Cabaret des Amours est un petit opéra-comique fort gai. Un nommé Lesturgeon tient cette guinguette, ou cette gargote, ou ce bouchon, ou ce cabaret. Les filles et les garçons y vont, comme sous le pont de Charenton, pour chanter, rire, boire et se passer quelques douceurs. Ils rient de leurs bons mots, ils boivent leur mauvais vin, ils chantent des airs naïfs, avec accompagnement de fifres et de tambourins. Un vieux baron de Cassandre vient, je ne sais comment, donner tête baissée dans ces gaîtés tavernières ; presque au même instant une marquise de Zirzabelle éprouve le même accident. Le vieillard et la vieillarde se rencontrent. Reconnaissance. « Quoi ! c’est vous, baron ! — Quoi ! c’est vous, marquise ! Et pourquoi ? et comment ? » Ces questions croisées n’amènent aucun éclaircissement ; on ne sait ni pourquoi ni comment. On parle du temps passé qui n’est plus. Et ce n’est point un pléonasme, il y a tant de choses passées qui sont encore et qui seront longtemps !… Couderc joue le vieux baron, la marquise est représentée par Mlle Chollet-Byard, une agréable débutante. Grand tumulte, une foule de filles et de garçons accourent dansant la farandole et chantant la gaudriole, et nos deux vieux de s’esquiver. Trois minutes après, voici venir Lubin et Annette, un jeune couple jovial, qui gambade en parlant d’amour. C’est encore Couderc et Mlle Chollet. Puis l’un d’eux seulement ressort et revient revieilli. Tête-à-tête ainsi ingénieusement ménagé entre le jeune homme et la vieille. Deuxième tête-à-tête obtenu par le même procédé entre la jeune fille et le vieux. Coquetteries ébauchées de part et d’autre. Enfin les deux amoureux de soixante-dix ans, reconnaissant qu’ils ne sont plus au temps orageux des folies, se décident à s’esquiver une dernière fais en remettant an cabaretier Lesturgeon deux bourses dont l’une contient la dot de Lubin, l’autre celle d’Annette ; bourses que Couderc et Mlle Chollet vont venir recevoir en reparaissant une dernière fois sous les traits d’Annette et de Lubin. Et zon, zon, zon, la faridondaine, et zon, zon, zon, la faridondon.

    M. Pascal a écrit là-dessus une jolie petite partition, tantôt jeunette, tantôt vieillote, pleine de couleur locale et parfaitement appropriée au sujet. Parbleu, direz-vous, ne voudrait-on pas qu’il eût écrit pour le Cabaret des Amours la musique de l’entrée d’Alexandre à Babylone ? — Non, certes, mais ce mérite d’être vrai n’est pas si commun que l’on pense, et je sais bon nombre de gens qui pour l’entrée d’Alexandre à Babylone feraient la musique du Cabaret des Amours. Il y a plusieurs morceaux d’un style naturel et rhythmés d’une façon originale, entre autres les couplets de Couderc, qu’on a redemandés à la première représentation :

……………………….
Dans un lit de velours,
Porté par des amours
Dont tu coupas les ailes.

    Mlle Chollet-Byard, vive, alerte, gracieuse, chante facilement, avec une petite voix facile. Couderc, l’artiste toujours original, toujours vrai, toujours pétillant d’esprit, a obtenu dans le rôle du baron de Cassandre un succès bien mérité. C’est merveille de voir un acteur aussi heureusement doué et unissant une si rare intelligence à tant d’étude, un si charmant naturel à tant d’art. Mais tout cela n’explique pas pourquoi les auteurs ont fait jouer quatre rôles par deux acteurs. Le public dans la salle, en voyant paraître Couderc et Mlle Chollet, tantôt jeunes, tantôt vieux, disait : Evidemment ceci cache un mystère. Mais à la fin de la pièce le mystère n’a pas été dévoilé, il est resté de la même nature que celui qui cache la raison du caractère méchant du pinson. Quel est le plus méchant des oiseaux ? dit le proverbe. — C’est le pinson. — Pourquoi ? — On n’a jamais pu le savoir.

    La reprise de Lalla-Roukh quelques jours après, s’est faite avec beaucoup d’éclat. Montaubry a reçu le plus chaleureux accueil ; Mlle Cico nous a rendu la beauté orientale, calme et presque nonchalante, tant elle est sûre d’être belle ; et Mlle Bélia, vive, sémillante, au contraire, a chanté d’une manière piquante les jolis couplets qui terminent le premier acte et qu’on lui a redemandés. La salle était pleine, et tout fait présumer que la puissance d’attraction sur le public exercée par la musique si colorée et si gracieuse de Félicien David, ne s’affaiblira pas de longtemps.

    Au Théâtre-Lyrique les représentations d’Orphée ont repris leur cours. La vogue du chef d’œuvre se soutiendra quelque temps encore, grâce à Mme Viardot ; mais l’Eurydice est bien faible, et quant à l’Amour, il est de ceux auquels il faut appliquer l’expression de Shakspeare : a despised love. Sainte-Foy a paru avec succès dans le personnage de Sganarelle du Médecin malgré lui ; il a joué ce rôle avec beaucoup de verve.

    On parle de nouveaux ténors que M. Carvalho aurait engagés. On devrait parler aussi du non-engagement de certains artistes ; je voudrais que l’on mît sur l’affiche de chaque jour : Ce soir M. un tel et Mlle une telle NE CHANTERONT PAS. Il serait bon de rassurer le public à cet égard.

Concerts du Cirque Napoléon.

    Au commencement du siècle, en Allemagne, un monsieur nommé Collins, venait, à l’instar d’un autre monsieur français nommé de La Harpe, de faire une tragédie de Coriolan. Ce monsieur sachant qu’il y avait un homme nommé Beethoven, qui en musique n’était pas sans talent (ainsi que je l’ai entendu dire il y a quelque vingt ans par un directeur des beaux-arts de France), alla le trouver et lui demanda d’écrire une ouverture pour sa nouvelle tragédie. L’homme Beethoven connaissant, lui, une créature nommée Shakspeare et une œuvre intitulée Coriolan de cette même créature, fut frappé du nom du héros romain et repartit brusquement : « Coriolan !…. oui, je vais faire votre ouverture. — Merci, dit le monsieur, voilà ma tragédie. — Je n’en ai pas besoin, dit l’homme ; allez-vous-en ! »

    Et s’asseyant à sa table, Beethoven commença à écrire sur de grandes feuilles de papier qu’il jetait à terre aussitôt qu’elles étaient couvertes de notes. Au bout de la première heure, il quitta son habit ; après la seconde, son gilet ; puis il arracha sa cravate ; sa figure était ardente, ses yeux flamboyaient. La nuit s’avançait ; il écrivait toujours. Enfin, au bout de dix ou douze heures, le soleil était levé, l’ouverture était faite, et il y avait dans le monde un chef-d’œuvre de plus, un chef-d’œuvre d’une inspiration foudroyante, d’une grandeur de style démesurée, presque aussi grand que le chef-d’œuvre shakspearien. L’homme avait presque égalé la créature. Quelques jours après la nouvelle composition était exécutée, et l’on ne pouvait pas dire ensuite : « Le public n’y a vu que du feu » ; car le public n’y avait rien vu du tout.

    C’est cette ouverture que M. Pasdeloup nous a fait entendre dimanche dernier. Et le public de Paris a entrevu pourtant que c’était beau, car le vaste amphithéâtre circulaire a retenti d’une assez respectable acclamation après le dernier accord du chef-d’œuvre. Mais tous les transports de l’auditoire, ses bis enthousiastes ont été pour le joli rigodon du Dardanus, de Rameau, et pour le final d’une symphonie de Haydn. L’ouverture, néanmoins, avait été bien exécutée dans le vrai mouvement, avec toute la fougue et la rudesse voulues. Quels accens ! quelles inflexions tendres et sauvages ! quel tumulte ! quelles dénégations violentes ! quelle fierté ! On croit entendre Marcius s’adresser à l’émeute romaine : « Que demandez-vous, impudens, que ne satisfait ni la paix ni la guerre ?….. Moi ! leur faire de longs discours ! leur parler de ce que j’ai fait, leur montrer mes blessures ! » ; ce noble Marcius, qui ne flatterait pas Neptune pour obtenir son trident, ni Jupiter pour disposer de sa foudre, qui, banni de Rome par le peuple en démence, se retourne vers ses persécuteurs et leur jette ces mots superbes : « Meute aboyante dont j’abhorre le souffle à l’égal des exhalaisons d’un marais empesté, c’est moi qui vous bannis ! Objets de mon mépris, je tourne le dos à votre ville ! Le monde ne finit pas ici ! » ; ce fils reconnaissant et si profondément respectueux qui accorde à sa mère ce que ses amis les plus chers, les plus nobles patriciens, ni ses compagnons d’armes, ni les larmes d’un peuple n’ont pu obtenir de lui ; cet époux tendre qui, en apercevant sa femme, s’écrie : « O mon gracieux silence, qui pleures en me voyant revenir triomphant !… Un baiser, long comme mon exil, doux comme ma vengeance ! Par la jalouse reine du ciel ! c’est le baiser que tu m’as donné à mon départ ; ô ma bien-aimée ! ma lèvre fidèle l’a conservé pur et vierge ! » ; qui meurt enfin pour avoir faibli à l’aspect de l’enfance et du visage de la femme, et dont ses ennemis disent : « Qu’on porte son deuil. Jamais on ne suivit le convoi d’un mort plus illustre. »

    Si Shakspeare avait pu entendre l’œuvre de Beethoven inspirée par son œuvre, il eût appliqué sans doute au grand compositeur les paroles qu’il a mises dans la bouche d’Antoine sur Brutus : « Les élémens qui le forment sont si harmonieusement combinés que la nature peut se lever hardiment et dire à l’univers : C’est là un homme ! »

    Dans le même concert, on a entendu le concerto de piano en mi bémol de Beethoven, exécuté par M. Jaell d’une manière large et simple, chaleureuse, sans divagations rhythmiques et avec une énergie toujours exempte de brutalité. M. Jaell est un grand pianiste et un musicien distingué. On le savait, mais il en a donné là une nouvelle et éclatante preuve. Son succès a été complet ; on l’a acclamé et rappelé plusieurs fois. L’orchestre aussi dans ce vaste concerto-symphonie s’est montré irréprochable.

Musique et Musiciens, par M. Oscar Comettant.

    Voilà un livre, un gros livre de cinq cent vingt-quatre pages, qui en dit beaucoup plus qu’il n’est gros sur notre monde musical. Tout y est passé en revue et au fil d’une appréciation sérieuse et approfondie. L’auteur est un musicien d’esprit, très épris du beau et du vrai, et disant bien ce qu’il pense. Certes on est heureux de savoir bien dire, mais il me semble qu’on doit l’être bien plus encore de pouvoir dire ce qu’on pense. M. Comettant examine successivement dans son ouvrage les compositeurs et les théâtres lyriques, les chanteurs, l’orphéon et les sociétés chorales libres, les pianistes, la musique et les musiciens de l’avenir, l’Opéra national russe et les œuvres de Michel Glinka, et diverses physionomies d’artistes. Il avait la main pleine de vérités, et il l’a ouverte. Quelques unes de ces vérités sont rassurantes pour l’avenir de l’art, ou tout au moins pour son état présent ; d’autres sont désolantes, et écrites sinon avec acrimonie, du moins d’une façon ironique et avec un calme railleur que je trouve le trait le plus caractéristique du talent de l’auteur. M. Comettant reste constamment maître de lui-même : il ne lâche jamais la bride à sa colère, il ne mord pas, il déchire encore moins ; il vous étrangle tout doucement en souriant et en essayant de vous faire rire. A la vérité il ne réussit pas dans cette dernière partie de sa tâche, et les gens qu’il étrangle, au lieu de rire, doivent faire une assez laide grimace. Il a des mots d’un bonheur affreux. Mais je lui reprocherai d’employer son esprit même contre la folie caractérisée. Il sait que les moulins à vent ne sont pas des géans, et pourtant il daigne les combattre ; il veut les empêcher de tourner, il leur casse les ailes. C’est du talent d’argumentation, du bon sens et de l’esprit perdus. Je ne crois pas qu’il soit bien nécessaire de prouver son erreur à un homme qui se croit Neptune ou le Pape Sixte-Quint, de démontrer que deux et deux ne font pas quatre et demi, ni cinq, ni trois, que le beau n’est pas horrible, que l’horrible n’est pas beau. Un tel champion fait en les attaquant trop d’honneur à de tels adversaires. M. Comettant, dans ses feuilletons du Siècle, s’amuse à contrarier même les Mormons du Lac-Salé. Cela fait connaître davantage les Mormons, en exaspérant, il est vrai, beaucoup d’autres sectaires qui n’ont rien à leur envier. Cela instruit et amuse aussi le lecteur qui n’est pas insensé ; mais, je le répète, il me semble qu’il faut garder à la raison sa dignité et ne pas la réduire à combattre l’absurde. Il relève aussi, en courant çà et là au travers des institutions et des mœurs musicales, de curieux exemples de charlatanisme ; tel est celui d’une jeune Américaine qui se disait élève d’un célèbre pianiste qu’elle n’avait jamais vu. « Etre élève de Herz, c’est un titre ; c’est presque un brevet de capacité. » Aussi combien de professeurs femmes (il serait bien temps qu’on donnât un féminin à ce mot) qui n’ont d’autres titres à la recommandation des familles que celui d’élèves de Herz !

    Si toutes les élèves de Herz avaient pris des leçons de ce maître, il n’y aurait rien à dire ; mais en cherchant bien, on en trouverait un certain nombre, — et des plus audacieuses, — qui ne le connaissent même pas de vue. Un beau jour, Henri Herz, voyageant en Amérique, reçut la visite d’une jeune femme qui paraissait très émue, ce qui ajoutait une grâce de plus à toutes les grâces de sa personne.

    — Vous êtes M. Henri Herz ? lui demanda la dame d’une voix légèrement altérée.

    — Hélas ! Madame, je suis forcé de l’être, répondit en souriant le pianiste.

    — En êtes-vous bien sûr ? ajouta la jeune femme, dont l’émotion allait crescendo.

    — Je crois pouvoir vous l’affirmer, répondit Herz, en passant du sourire au rire franc.

    — Ah ! Monsieur, que cela est donc fâcheux !

    — Comment, Madame, vous trouvez qu’il est fâcheux que je ne sois pas un autre que moi-même ?

    — Vous allez tout savoir. Je suis professeur de piano, et voulant ajouter à mon faible talent un titre de recommandation aux yeux des habitans de ce pays, où je suis établie depuis quelques années, j’ai osé me faire annoncer comme votre élève. Grâce à cette audacieuse imposture, je me suis fait promptement une brillante réputation, et on ne m’appelle plus ici que l’élève de Herz. Votre arrivée tout à fait imprévue en Amérique m’a jetée dans la plus cruelle anxiété, et si vous dévoilez ce mensonge, Monsieur, je n’ai plus qu’à fuir cette ville, où mon titre d’élève de Herz deviendrait une cruelle ironie.

    — Mais, dit le pianiste en regardant la visiteuse fixement et se grattant le front comme pour rappeler un souvenir, n’êtes-vous pas madame… madame… Mon dieu ! quelle triste mémoire que la mienne !… Madame…

    — Je suis demoiselle, monsieur Herz.

    — Ah ! vous êtes demoiselle ! Eh bien ! oui, c’est cela… mademoiselle… mademoiselle…

    — Mademoiselle Fidler.

    — Précisément, mademoiselle Fidler. Je me souviens parfaitement de vous, Mademoiselle, des leçons que j’ai eu le plaisir de vous donner à Paris.

    — Comment, monsieur Herz, vous vous souvenez de moi… des leçons que vous m’avez données… à Paris… où je ne suis jamais allée ?

    — Parfaitement. Vous aviez d’excellentes dispositions, et si quelqu’un doit de la reconnaissance à l’autre, c’est moi qui vous en dois, mademoiselle… Fidler, pour avoir bien voulu vous dire mon élève.

    A ce moment entra le secrétaire du pianiste, qui venait pour prendre le titre des morceaux, afin de rédiger le programme pour le concert annoncé.

    — Vous mettrez sur les affiches et sur les programmes, dit le virtuose en s’adressant à son secrétaire, que je donne cette première soirée musicale avec le concours de mon élève favorite, Mlle Fidler, ici présente.

    Deux mois plus tard, Mlle Fidler, qui avait obtenu en jouant avec son maître un grand succès, se mariait richement avec un respectable dilettante, heureux surtout d’avoir pour femme une élève de Herz.

    P. S. Voulez-vous voir la gentillesse unie à la naïveté, le naturel à la grâce, la déesse de la jeunesse, Hébé en personne ? allez au Théâtre-Italien, aux jours de représentations de Mlle Patti.

HECTOR BERLIOZ.

Site Hector Berlioz créé le 18 juillet 1997 par Michel Austin et Monir Tayeb; page Hector Berlioz: Feuilletons créée le 1er mars 2009; cette page ajoutée le 20 mai 2009.

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