FEUILLETON DU JOURNAL DES DÉBATS
DU 22 SEPTEMBRE 1839 [p. 1-2]
THÉATRE DE L’OPÉRA-COMIQUE.
Début de M. Masset. — Première représentation de la Reine d’un Jour, opéra-comique en trois actes, de MM. Scribe et Saint-Georges, musique de M. A. Adam.
Nous aurons à parler beaucoup tout à l’heure de la voix, de la méthode et du succès du débutant ; j’aime mieux me débarrasser d’abord, puisque je dois le faire, du récit des aventures de cette reine d’un jour.
Où sommes-nous donc en commençant ? Il ne m’en souvient guère…. Est-ce à Dieppe, à Calais ou à Boulogne ?…. Non, on a parlé d’Eustache de Saint-Pierre, ce doit être à Calais. Voilà la chose, je me la rappelle à peu près maintenant.
Le marquis d’Elvas, espèce de Portugais en habit brodé sur toutes les coutures, se promenant devant un magasin de modes, à huit heures du matin, rencontre une grisette accorte et gentille, mais fort peu discrète, comme on va le voir. Francine Camusat (c’est son nom), après quelques mots échangés avec le cavalier étranger, se donne le plaisir de lui raconter toute son histoire. Elle a un amoureux nommé Marcel, qu’elle désespère par ses idées de luxe et de grandeur. Marcel est pauvre, Francine n’est pas riche ; mais elle a décidé qu’elle l’épouserait seulement quand l’un des deux aurait fait fortune. Il lui faut une maison, des gens, une voiture, de beaux chevaux, ou….. elle ne répond de rien. D’Elvas, qui la connaît déjà, et dont les vues sur elle s’accordent à merveille avec ses rêves ambitieux, lui propose alors de partir avec lui pour l’Angleterre ; soixante mille livres tournois seront le prix de la complaisance de Francine et des fatigues de ce voyage improvisé : — « Y pensez-vous, Monsieur ? m’embarquer avec vous ! et mes principes ? — Oh ! Mademoiselle, rassurez-vous ; j’embarque avec moi vos principes. » Les soixante mille livres l’emportent ; Francine, avec l’assurance que sa vertu sera sauvée, écrit quelques lignes d’adieu au pauvre Marcel, et monte sur le vaisseau portugais, au grand scandale de toutes les commères de Calais.
Marcel, au désespoir, écoute cependant les douces paroles de Simone, la fille d’un Trim-Trumbell de Brighton, tête-ronde, fanatique et gargotier, qui a envoyé sa fille en France, je ne sais plus pourquoi. Simone vient de recevoir une lettre de son père qui la rappelle auprès de lui, et donne à entendre que le gros Trim-Trumbell ne serait pas fâché d’avoir un gendre pour l’aider dans l’administration de son bouchon. Si Marcel voulait….. Simone consentirait peut-être à lui donner sa main….. Ils pourraient aller ensemble à Brighton….. et son père les bénirait….. et ils seraient heureux : — « Eh vogue la galère ! Je voulais mourir, s’écrie Marcel ; autant vaut vous épouser. J’oublierai l’infidèle ; partons pour Brighton ! »
Suivons-les en Angleterre. Nous voilà dans le trou très triste de Trim-Trumbell. Marcel est garçon d’auberge en attendant mieux ; la main de Simone lui est promise. Le beau-père a l’air soucieux pourtant ; dévoué à la cause du fils de Cromwell, il s’alarme des progrès que fait celle de Charles II. On parle de la puissance du prétendant en Ecosse, et sa jeune épouse, dit-on, a débarqué en Angleterre pour aller le rejoindre à Edimbourg. Un vaisseau portugais vient précisément d’arriver ; deux des passagers qu’il portait, une jeune dame et un gentilhomme sont venus, avec quelque apparence de mystère, demander des appartemens chez le vieux Trim. Le gentilhomme parle toujours à sa compagne avec beaucoup de respect. Ils ne sont ni époux, ni amans, ni frère et sœur ; le mot de Majesté est surpris par le soupçonneux puritain. C’est la reine, évidemment ; c’est la jeune prétendante ! Et vite Trim d’écrire au shérif de Brighton pour le prévenir de ce grave événement. Le bruit de la présence de l’illustre voyageuse ne tarde pas à se répandre. Déjà lady Pekenbroock, une royaliste de vieille roche, est venue mettre ses hommages et son dévouement aux pieds de la gracieuse Majesté. Vainement les a-t-on accueillis comme une erreur flatteuse ; lady Pekenbroock a le tact trop fin pour se méprendre à l’aspect de ce front destiné au diadème, de ce port de reine, et de tant de charme qui inspirent à la foi l’admiration, l’attachement et le respect. — « Pourquoi feindre plus long-temps, Madame ? dit le gentilhomme ; Votre Majesté n’a pas de serviteurs plus fidèles que ceux de la famille Pekenbroock. Ne refusez pas votre main à milady, elle est digne d’y déposer ses lèvres. » La fidèle et désintéressée royaliste n’a garde d’attendre plus long-temps pour énumérer ses titres à l’affection de la reine et à la reconnaissance du roi. Elle s’est ruinée pour les Stuarts, elle n’a plus que vingt-cinq malheureuses livres sterling de revenu. Mais son dévouement est si pur cependant, qu’elle se bornera à demander pour elle sa réinstallation dans sa charge à la cour, une place de premier chambellan pour son mari, un régiment pour son fils aîné, le commandement d’une frégate pour le second, quelques menus avantages pour l’établissement de sa fille et l’éducation de ses neveux. Il y a là un mot charmant que Mme Jenny Colon a très spirituellement jeté et qu’on a fort applaudi. En écoutant cette longue énumération des membres de la famille Pekenbroock que le nouveau roi allait avoir à récompenser, la jeune reine, se tournant avec un sourire affable vers la solliciteuse : « Vous n’avez pas d’autres parens ? »
Une fois la présence de la reine avouée, son hôte Trim ne sait plus trop sur quel pied danser. Il a écrit au shérif pour faire arrêter la voyageuse, et voilà que dans sa joie de se voir bien accueillie par ses anciens partisans, la reine a anobli et nommé duc Trim-Trumbell le gargotier. Une pareille distinction modifie tant soit peu les opinions politiques du fougueux puritain. Il dépêche Marcel au shérif avec l’ordre de redemander sa lettre, si le shérif, qui n’était pas chez lui quand on la lui a portée, n’est pas rentré, ou ne l’a point encore lue. Puis, au retour du messager, le nouvel anobli lui apprend qu’il ne peut plus prétendre à la main de Simone ; la fille du duc Trim-Trumbell ne saurait épouser un garçon de cabaret. Marcel se désespère assez médiocrement de ce second mariage manqué, et après avoir réinstallé dans son cœur son premier amour, se place, un mousquet au bras, en faction à la porte de la chambre royale. Mais que devient-il en voyant la reine passer près de lui ! Elle ressemble à sa volage maîtresse, à Francine Camusat ! La jolie modiste, car c’est elle en effet, joue un instant avec le trouble et les hésitations de son amant, et lui confie enfin le secret de toute cette intrigue. Le marquis d’Elvas, son compagnon de voyage, dans le but de favoriser le débarquement de la véritable reine, a imaginé d’attirer l’attention de la police anglaise sur un autre point, au moyen de la comédie à laquelle Francine s’est prêtée. Soixante mille livres lui seront comptées au dénouement, et joyeuse, elle reviendra épouser le bon Marcel qu’elle n’a jamais trompé et qu’elle aime toujours. Mais tout n’est pas fini ; le shérif a lu la dénonciation de Trim ; il se présente avec force estafiers et têtes-rondes pour arrêter la reine et le marquis d’Elvas. La farce tourne au tragique. Francine épouvantée s’écrie qu’elle est une simple modiste et point reine du tout ; qu’on lui a fait jouer ce rôle. « Il est trop tard, répond le shérif, pour que nous puissions vous croire, Madame. Veuillez nous suivre au château-fort qui vous est destiné. »
Voilà donc la pauvre fille en prison. Cachée derrière une tapisserie, elle entend une troupe de furieux comploter sa mort. « Horreur ! désespoir ! assassinée ! moi ! parce qu’on me prend pour la reine ! Ah ! c’est à en mourir ! » Heureusement Marcel, qui connaît le danger de sa chère fiancée, escalade une fenêtre, apporte à Francine des habits de grisette, espérant ainsi favoriser son évasion. Mais les assassins paraissent, elle va périr, quand le shérif, annonçant qu’en effet la reine d’Angleterre est parvenue en Ecosse, et que le gouvernement de Charles II vient d’être reconnu par le Parlement, vient mettre un terme à son anxiété. Le marquis d’Elvas a donc parfaitement réussi ; il donne à la gentille modiste la récompense promise ; Francine épouse son Marcel, et le duc Trim-Trumbell redevient gargotier comme devant.
Cette jolie pièce a d’un bout à l’autre intéressé et fort amusé l’auditoire. Le jeu fin et spirituel de Mme Jenny Colon, l’aisance de Mocker ont bien fait valoir les rôles de Francine et du marquis d’Elvas, et animé la scène sans efforts pendant trois longs actes. La partition a paru une des plus faibles qu’ait écrites M. Adam, à part même toute opinion étrangère à son système de composition. Les réminiscences y abondent ; les motifs en sont peu saillans, et la grosse caisse en fureur ébranle la salle et le cerveau des auditeurs dans la plupart des morceaux. J’avoue que, tout en se plaçant au point de vue de cette classe d’habitués de l’Opéra-Comique à laquelle M. Adam semble s’adresser de préférence, je ne vois pas quel plaisir on peut trouver à écouter trois trombonnes et leur cortège obligé d’instrumens fracassans, accompagner le caquet musical d’une grisette. On a remarqué pourtant un chant à plusieurs voix sans accompagnement chanté derrière la scène, des couplets de Marcel au second acte, et un duo dramatiquement conçu au troisième.
Le débutant a réussi complètement. Sa voix est une des plus belles et sans contredit la plus étendue que l’on possède à Paris ; elle embrasse deux octaves et trois notes, s’élevant sans effort de l’ut au troisième fa supérieur. Les notes basses sont pleines et sonores ; la voix de tête est d’une beauté et d’une plénitude rare ; les sons mixtes sont charmans ; les notes hautes de poitrine vibrent avec force, et leur timbre n’a rien de criard ni de commun ; mais le médium de la voix, faute d’avoir été, sans doute, autant exercé que les autres registres, est un peu sourd et voilé. Certaines phrases s’entendent à peine, et l’on voudrait alors dire à Masset : Chantez plus fort ! Tant d’autres nous mettent dans le cas de leur demander la faveur contraire. Il n’a point encore de facilité de vocalisation ; les traits et les grupetti ne lui vont pas. Il chante juste ; il peut chanter vite, il a la respiration longue, il sait la musique tout-à-fait, il a de l’âme. Voilà, ce me semble, une assez belle somme de bonnes qualités ; et nous devons ajouter que très probablement le débutant n’a pas été le maître de les montrer toutes à sa première apparition sur la scène. Une terreur insurmontable paralysait ses facultés. On le concevra sans peine, si l’on songe que Masset n’avait jamais chanté en public, ni au théâtre, ni dans les concerts. Naguère encore, l’un des bons violons de l’Opéra et du Conservatoire, ensuite chef d’orchestre au théâtre des Variétés, puis auteur de plusieurs concertos fort bien écrits pour son instrument, et de quelques jolies romances, il ne connaissait pas lui-même la valeur du présent que la nature lui a fait. Il chante donc avec le goût et la méthode d’un très habile musicien, dont la voix n’a pas été suffisamment assouplie par l’exercice. Puisqu’il va forcément travailler désormais et chanter beaucoup en public, je crois qu’il est du devoir de la critique de l’engager à se méfier extrêmement de la facilité de sa voix de tête. Il ne doit en faire usage qu’avec beaucoup de modération. D’abord, parce qu’en développant ainsi outre mesure l’octave supérieure, il nuira d’autant aux sons du médium qui ont besoin d’être modifiés et élargis par un travail long et soutenu ; ensuite, parce que la voix de tête n’a de charme qu’à condition d’en user sobrement et à propos ; enfin, parce que l’habitude de faire ainsi octavier les sons de poitrine à chaque instant, le mènerait tout droit à une école de chant long-temps en honneur à l’Opéra-Comique, et que les vrais musiciens, et Masset le premier, regardent avec raison comme la dernière de toutes. Je sais qu’il dépend beaucoup des auteurs de retenir le nouveau ténor sur cette pente glissante ; mais on sait aussi que les chanteurs ne manquent pas de moyens pour diriger dans tel ou tel sens les compositeurs qui écrivent pour eux. Sans doute M. Adam n’a tant prodigué les notes hautes dans sa partition que parce que le débutant voyait en elles des moyens plus sûrs d’effet et de succès. Il n’était peut-être pas mal dans un premier ouvrage d’étaler toutes les ressources de cette grande voix ; à présent qu’on les connaît, il faut non seulement les ménager, mais les accroître par une économie bien entendue. Sans cela on ferait bientôt des notes de tête ce qu’on a fait dans l’orchestre des petites flûtes, des trombonnes et de la grosse caisse. Rubini donne le contre-fa haut dans un de ses rôles ; Masset l’ayant plus aisé et plus fort que Rubini, on mettrait cette note partout, sans compter les ré et les mi qui l’avoisinent ; puis un autre chanteur, en forçant plus ou moins son organe, parviendrait peut-être à extraire le contre-sol ou le contre-la, et la voix de ténor disparaîtrait, pour faire place à des sons d’un affreux caractère, assez semblables aux cris d’une femme en mal d’enfant. Je ne répondrais même pas, le public aidant, qu’on ne vît dans quelques années de pauvres confrères de ce Carlo Broschi, dont M. Scribe nous a, dans le Journal des Débats, raconté la touchante histoire. Une fois arrivés là, les chefs-d’œuvre de l’ancienne école napolitaine pourraient être remis en scène, et nous aurions l’ineffable joie d’assister, par exemple, à l’Incendie de Troie, de Cafaro, opéra en trois actes, dans lequel Agamemnon le roi des rois, le sage Ulysse et Deïphobe parlent d’amour à Cassandre et à Hélène avec des voix de castrats. Espérons que la musique dramatique ne redescendra jamais à ce monstrueux avilissement. En tout cas, l’acquisition que vient de faire l’Opéra-Comique, et le succès du débutant, sont d’une égale importance pour tous les deux ; le jeune chanteur peut faire sa fortune en assurant celle du théâtre. A ce sujet, il me prend fantaisie d’adresser à Masset une homélie, dans le genre du discours que fit Don Quichotte à Sancho, au moment où le digne écuyer allait prendre possession de son gouvernement de Barataria.
« Vous voilà parvenu, Masset ! lui dirai-je. Dans quelque semaines vous serez célèbre. Votre voix ne tardera pas à se polir, votre talent à se compléter ; vous aurez de forts applaudissemens et d’interminables appointemens. Les auteurs vous courtiseront, les directeurs ne vous feront plus attendre dans leur antichambre, et si vous leur écrivez ils vous répondront. Des femmes que vous ne connaissez pas et ne connaîtrez jamais parleront de vous comme d’un protégé ou d’un ami intime. On vous dédiera des livres en prose et en vers. Au lieu de cent sous, vous serez obligé de donner cent francs à votre portier le jour de l’an. On vous dispensera du service de la garde nationale. Vous aurez des congés de temps en temps, pendant lesquels les villes de province s’arracheront vos représentations. On couvrira vos pieds de fleurs et de sonnets. Vous chanterez aux soirées du préfet, et la femme du maire vous enverra des abricots. Vous êtes sur le seuil de l’Olympe, enfin. Car si les Italiens appellent les cantatrice dive (déesses), il est bien évident que les grands chanteurs sont des dieux. Eh bien ! puisque vous voilà passé dieu, soyez bon diable malgré tout, ne méprisez pas trop les gens qui vous donneront de sages avis.
« Rappelez vous que la voix est un instrument fragile, qui s’altère ou se brise en un instant, souvent sans cause connue ; qu’un accident pareil suffit pour précipiter de son trône élevé le plus grand des dieux, et le réduire à l’état d’homme, et à moins encore quelquefois.
« Ne soyez pas trop dur pour les pauvres compositeurs.
« Quand du haut de votre élégant cabriolet vous apercevrez dans la rue, à pied, Meyerbeer, Spontini, Halévy ou Auber, ne les saluez pas d’un petit signe d’amitié protectrice dont ils riraient de pitié et dont les passans s’indigneraient comme d’une suprême impertinence. N’oubliez pas que plusieurs de leurs ouvrages seront admirés et pleins de vie quand le souvenir même de votre contre-fa aura disparu à tout jamais.
« Si vous faites le voyage d’Italie, n’allez pas vous y engouer de quelque médiocre tisseur de cavatines, le donner à votre retour, pour un auteur classique, et nous dire d’un air impartial que Beethoven avait aussi du talent ; car il n’y a pas du dieu qui échappe au ridicule.
« Quand vous accepterez de nouveaux rôles, ne vous permettez pas d’y rien changer à la représentation sans l’assentiment de l’auteur. Vous savez qu’une seule note ajoutée, retranchée ou transposée peut aplatir une mélodie et en dénaturer l’expression. D’ailleurs c’est un droit qui ne saurait en aucun cas être le vôtre. Modifier la musique qu’on chante ou le livre qu’on traduit sans en rien dire à celui qui ne l’écrivit qu’avec beaucoup de réflexion, c’est commettre un indigne abus de confiance. Les gens qui empruntent sans prévenir sont appelés voleurs, les interprètes infidèles sont des calomniateurs et des assassins.
« Si d’aventure il vous arrive un émule dont la voix ait plus de mordant et de force que la vôtre, n’allez pas, dans un duo, jouer aux poumons avec lui, et soyez sûr qu’il ne faut pas lutter contre le pot de fer, même quand on est un vase de porcelaine de Chine. Dans vos tournées départementales, gardez vous aussi de dire aux provinciaux en parlant de l’Opéra-Comique et de sa troupe chorale et instrumentale : Mon théâtre, mes chœurs, mon orchestre. Les provinciaux n’aiment pas plus que les Parisiens qu’on les prenne pour des niais ; ils savent fort bien que vous appartenez au théâtre, mais que le théâtre n’est pas à vous, et ils trouveraient la fatuité de votre langage d’un grotesque parfait.
« Maintenant, ami Sancho, reçois ma bénédiction ; va gouverner Barataria ; c’est une île assez basse, mais la plus fertile peut-être qu’il y ait en terre ferme. Ton peuple est fort médiocrement civilisé ; encourage l’instruction publique ; que dans deux ans on ne se méfie plus, comme de sorciers maudits, des gens qui savent lire ; ne t’abuse pas sur les louanges des gens à qui tu permettras de s’asseoir à ta table ; oublie tes damnés proverbes ; ne mets plus en public tes deux mains dans tes poches comme un muletier ; sois plus homme de courage ; ne te trouble point quand tu auras un discours important à prononcer ; ne manque jamais à ta parole ; que ceux qui te confieront leur intérêt puissent être assurés que tu ne les trahiras pas, et que ta voix soit juste pour tout le monde. »
H. BERLIOZ
Site Hector Berlioz créé le 18 juillet 1997 par Michel Austin et Monir Tayeb; page Hector Berlioz: Feuilletons créée le 1er mars 2009; cette page ajoutée le 1er novembre 2015.
© Michel Austin et Monir Tayeb. Tous droits de reproduction réservés.
Retour à la page principale Berlioz: Feuilletons – Journal des Débats
1834 - 1863
Retour à la Page d’accueil
Back to main page Berlioz: Feuilletons – Journal des Débats 1834 - 1863
Back to Home Page