FEUILLETON DU JOURNAL DES DÉBATS
DU 5 SEPTEMBRE 1839 [p. 1-2]
THÉATRE DE L’OPÉRA-COMIQUE.
Première représentation du Shériff, opéra-comique en trois actes, paroles de M. Scribe, musique de M. Halévy.
Ce shériff est la terreur des fripons et des voleurs dont pullulait la ville de Londres avant son administration ; il en a fait pendre un nombre immense ; le reste n’ose plus exercer, et le grand art de s’approprier le bien d’autrui dans certaines proportions est à jamais perdu. Il n’y a guère plus que les habiles qui volent au dessus de 100,000 livres, gens respectables en Angleterre comme ailleurs. Quelques débris de l’armée déconfite de ces malheureux industriels, semblent pourtant retrouver l’audace et le génie qui la rendirent si redoutable, et cela dans le but évident de tirer du shériff une vengeance d’autant plus cruelle qu’elle doit à la fois attenter à sa fortune et insulter à sa sagacité. Déjà plusieurs vols ont eu lieu chez lui sans qu’il ait été possible de découvrir les coupables. Dix ou douze domestiques, soupçonnés et arrêtés successivement, ont dû être mis en liberté faute de preuves ; la maison a pris l’aspect d’une prison d’Etat ; partout des fenêtres grillées, des doubles portes ; défense expresse d’ouvrir à personne en l’absence du shériff ; agens de police, espions de tout âge et de tout sexe, échelonnés en observation a l’entour du théâtre du crime ; rien n’est oublié. Peines perdues ! on vole toujours, et le voleur est toujours introuvable. Le shériff est prêt à en perdre la tête de colère et d’indignation. Sa fille Camille, élégante personne de dix-huit à vingt ans, est fort triste aussi, et la pauvre cuisinière Keat, la seule que le soupçon ait épargnée jusqu’ici, trouve assez peu récréatif le spectacle de ces deux sombres visages ; elle est donc bien excusable de chercher à se distraire le plus souvent possible en compagnie du jeune matelot Yorick, qui arrive des Indes, et fréquente assidûment la taverne voisine de la maison du shériff. Le capitaine d’Yorick, charmant petit corsaire qui a l’air d’un berger amoureux, ne manque pas non plus de sujets de chagrin ; car tout le monde n’est pas gai dans cet opéra-comique ; il y a peu de personnages gais ; il n’y en a même aucun. Le shériff est triste, parce qu’on le vole et qu’il ne trouve pas les voleurs ; Keat est triste, parce que son maître et sa jeune maîtresse sont tristes ; Yorick est triste, parce que son capitaine est triste ; quant à Camille et au capitaine Edgard, s’ils sont tristes, voici pourquoi : Avant de commander, Edgard a été simple matelot ; un jour qu’il fumait tranquillement sur le pont de son vaisseau à l’ancre dans la Tamise, une barque de promeneurs chavira près de lui. Se jeter à l’eau, plonger, saisir par sa chevelure une jeune fille évanouie, la porter à bord, la ranimer, voir ses yeux se rouvrir, être frappé au cœur de leur premier regard, entendre les touchantes expressions de sa reconnaissance, s’éprendre pour elle d’un amour incurable, tout cela fut, comme toujours, l’affaire d’un instant. Mais la belle sauvée appartient à une famille illustre et riche ; comment le pauvre matelot Edgard peut-il sans folie songer à elle ? N’importe, il faut la suivre et la voir à tout prix. Edgard emploie ce qu’il possède à son équipement, le voilà déguisé en gentleman ; il se fait l’ombre de sa bien aimée, il la suit dans les théâtres, dans les bals (dans les bals publics apparemment). Bientôt Edgard, obligé de retourner en mer, se laisse aller à l’espoir de faire fortune, de s’illustrer par des actions d’éclat, et de pouvoir enfin aspirer à la main de celle qu’il aime. Il peut y parvenir en effet ; déjà le voilà capitaine. Mais sa fortune est médiocre, il en veut une éblouissante, irrésistible, afin de n’avoir pas de refus à craindre quand il viendra la déposer aux pieds de ce père, de qui dépend son bonheur, et qui n’est autre, on le devine, que le fameux shériff. Il faudra donc se rembarquer, tenter de nouveau les hasards de la guerre, faire quelque riche capture ; mais partir sans voir Camille, impossible ! et le moyen de s’introduire dans cette terrible maison !
Camille, de son côté, n’a point oublié son sauveur ; elle l’aime en secret, comme une héroïne bien apprise qu’elle est, et va, pour lui rester fidèle, résister à la volonté paternelle en refusant un époux riche et beau qui doit lui arriver d’Irlande d’un instant à l’autre. Voilà donc bien des sujets de tristesse pour Camille et pour Edgard. Heureusement voici venir la gentille cuisinière ; Yorick s’empresse de la faire jaser ; Edgard, qui écoute leur entretien, apprend ainsi la prochaine arrivée de l’Irlandais, et n’a garde de manquer une si belle occasion de l’introduire chez le shériff en se donnant pour son futur gendre M. Amabel, de Dublin. Le véritable Amabel ne tarde pas à paraître ; mais il se présente sous un nom qu’un autre a déjà pris ; son costume est assez grotesque ; il a des allures fort excentriques ; une superbe tabatière d’or vient en outre d’être enlevée au père de Camille ; point de doute, c’est un voleur ; et, sans hésiter, le shériff, saisissant notre homme, le livre aux constables, qui le traînent en prison. L’erreur est bien vite reconnue ; pour apaiser le dandy courroucé, le shériff n’a rien de mieux à faire que de lui promettre de hâter la conclusion de son mariage avec sa fille. Cependant une explication a eu lieu entre les deux amans. Camille vient de jurer à Edgard qu’elle résisterait à toutes les instances et aux ordres de son père pendant trois mois encore. Edgard va reprendre ses courses, et si, après ce temps, grâce aux riches captures qu’il compte faire sur les ennemis de la Grande-Bretagne, il ne revient pas plus que millionnaire, Camille sera libre de disposer de sa main. Il faut avouer que voilà un gaillard assez bien pourvu de confiance en lui ! Ces derniers adieux sont interrompus par l’approche du vieux shériff, qui fait sa ronde nocturne une lampe à la main. Edgard, ouvrant une grille dont Camille lui a donné la clef, saute par une fenêtre et disparaît.
Trois ans se sont écoulés pendant lesquels le jeune corsaire s’est horriblement enrichi. Amabel au contraire s’est livré à la passion du jeu ; les chances ne seraient donc pas en sa faveur si un vol nouveau plus important que les précédens et dont les apparences accusent Edgard ne venait jeter des soupçons dans l’âme de Camille elle-même et la décider au mépris de la foi jurée à recevoir Amabel pour époux. Le shériff que les millions d’Egdard ont fort bien disposé en sa faveur, l’aimerait assez pour gendre ; mais puisque sa fille en a décidé autrement, il s’en tient au jeune Irlandais et, quelques instans avant la cérémonie, lui remet dans un portefeuille la dot de Camille. Cinquante personnes qu’on ne soupçonnait pas là, sortent tout d’un coup de l’appartement de la fiancée ; ce sont les convives, les témoins, les amis. Amabel les suit dans un état de stupeur facile à comprendre : le portefeuille et la somme considérable qu’il contenait viennent de lui être enlevés. Cette maison est un repaire de bandits, on n’a jamais rien vu de pareil, c’est à en devenir fou. Silence ! Le shériff, sa lampe à la main, paraît dans une galerie. Il semble en état de somnambulisme. Se serait-il endormi au moment de conduire sa fille à l’autel ? Précisément. Il se dirige vers l’angle de la cour de sa maison, tenant serré contre sa poitrine le portefeuille qu’Amabel vient de perdre, et, soulevant une pierre, va le déposer dans un petit caveau presque plein déjà d’objets précieux de toute espèce. Il faut se rendre à l’évidence, le shériff est son propre voleur ; Camille, d’un geste, implore le pardon d’Edgard, on réveille son père, tout s’explique, excepté le dénouement amoureux, car la fiancée se retire donnant la main droite à Edgard et la gauche à Amabel. Or on se demande lequel des deux elle épouse ou si elle les épouse tous les deux….. Supposition absurde, puisqu’en Angteterre aussi c’est un cas pendable. J’ai rencontré, en sortant, des gens fort embarrassés d’éclaircir ce point.
Voyez pourtant l’importance de la mise en scène. Ce livret est bien disposé pour la musique ; s’il a paru un peu long et languissant dans certaines scènes, ce n’est pas que la fable dramatique manque d’intérêt, mais les incidens dont elle se compose devraient se succéder plus rapidement que ne l’ont permis les grands développemens de la partition. Jamais, en effet, M. Halévy ne s’est montré si abondant, si riche, et surtout si original. Cette œuvre a une physionomie tout-à-fait à part. Elle m’a fait éprouver presque d’un bout à l’autre ce plaisir rare que donnent aux musiciens les compositions hardies, nouvelles et savamment coordonnées.
Je n’exprime là qu’une impression naïvement reçue. Comme les bruits des répétitions et le jugement des acteurs n’avaient été rien moins que flatteurs pour cette musique, on pourrait croire que cela seul m’en avait à l’avance donné une opinion favorable ; mais on se tromperait. J’ai l’intime conviction aujourd’hui que cette critique des chanteurs, pendant les études d’une œuvre quelconque, ne signifie absolument rien, tellement qu’il leur est même arrivé de trouver mauvaise des partitions réellement détestables de tout point.
L’ouverture du Shériff est bien coupée, brillante, franchement et vigoureusement instrumentée ; elle ne m’a pas paru toutefois contenir de ces phrases saillantes qui contribuent si puissamment au succès de la musique instrumentale du théâtre. L’introduction avec chœur qui lui succède est largement dessinée, d’une rare énergie, très vraie d’expression, bien écrite pour les voix ; en somme, d’un grand effet. Le dernier cri des matelots : l’Océan est à nous, est surtout admirablement jeté. Je voudrais bien que, sans prononcer précisement l’Océan-n’est, les choristes trouvassent le moyen de ne pas placer entre les deux mots une H aspiré et de ne pas dire l’Océan hest à nous. Cette prononciation disgracieuse choque tout le monde. L’air de Mme Damoreau, entremêlé de traits vocalisés et de mélodies syllabiques, est une des arabesques musicales les plus curieuses que je connaisse. Le thème neuf et piquant présente malheureusement des difficultés, à sa première modulation surtout, que Mme Damoreau est seule peut-être capable de vaincre avec l’aisance et la sûreté d’intonations necéssaires. Il présente en outre des dispositions rhythmiques qui n’avaient point encore, que je sache, été tentées à l’Opéra-Comique, et dont la cantatrice a fait valoir la grâce agaçante en musicienne consommée. Le quatuor de la montre finit à merveille, et l’ordonnance générale en est dramatique autant qu’ingénieuse. Si je ne dis rien du premier final, c’est que je n’en ai pas conservé un souvenir bien net ; j’aurais besoin de l’entendre une seconde fois. Le deuxième acte s’ouvre par un duo de femmes, dans le genre du fameux duo des deux cousines dans le Freischütz. Camille, assise dans un coin du théâtre, brode en rêvant à Edgard absent, pendant qu’à l’autre extrémité Keat fait son livre de ménage en additionnant comme toutes les cuisinières : deux et deux font cinq, seize et seize font quarante-deux. Encore une scène traitée de main de maître. Le genre syllabique doit nécessairement y figurer dans la partie comique, il sert en outre à faire ressortir les phrases lentes en sons tenus de l’amoureuse mélancolique. On regrette seulement que ce duo ne soit pas le seul morceau de son genre dans cette partition ; il serait en ce cas incomparablement mieux apprécié. Loin de là, les récitations rapides et les mélodies syllabiques ont été déjà si fréquentes dans l’acte précédent qu’on commence à s’en lasser. C’est un effet comme un autre, dont M. Halévy, sans imiter le moins du monde les opéras-bouffes italiens, a su tirer un excellent parti, mais qu’à mon sens il a trop prodigué dans son nouvel ouvrage. Les couplets de Camille : Je vois encor la vague menaçante, dont le chant principal et la cadence finale ont une tournure si distingués, se font remarquer d’ailleurs par une simplicité élégante et par leur expression d’une délicieuse candeur. Il y a peu de mélodies tendres aussi bien soutenues du commencement à la fin, et aussi touchantes que celle-là. J’aime beaucoup moins le duo des adieux. Il n’offre rien de neuf ; la couleur en est terne, et il rallentit inutilement la marche d’une scène qui aurait besoin d’être raccourcie de moitié. Le compositeur se relève bien vite au final, excellente combinaison harmonique d’un effet entraînant, dans laquelle l’orchestre a souvent un rôle tout-à-fait distinct de celui des voix ; comme par exemple dans les gammes de la péroraison, exécutées de bas en haut par le chœur et de haut en bas par les instrumens. L’exposition fuguée, Moi, je vous dis qu’ils étaient trois, sur laquelle se détache avec tant de bonheur un contre-chant de soprani, est admirable. Si le public de l’Opéra-Comique était à la hauteur d’un pareil final, le succès déjà fort beau qu’il a obtenu eût été immense. Et quelle verve, quelle chaleur, quelle savante gradation d’intérêt il y a là-dedans ! Comme l’orchestration est vive, comme le tissu harmonique du chœur est fort et délicat en même temps ! C’est évidemment la plus belle scène du Shériff. Le troisième acte offre des beautés d’un autre genre. Ainsi, le trio entre Camille, le shériff et Edgard, est d’un sentiment dramatique très élevé. La scène de somnambulisme, où l’orchestre, accompagné de quelques a parte à demi-voix du chœur, joue le rôle principal, se fait remarquer non seulement par une instrumentation extrêmement habile, mais encore par des harmonies d’un aspect nouveau, et qui se succèdent dans un ordre qu’il est presque toujours impossible de prévoir.
Le malheur de cette partition est dans les difficultés extraordinaires que son exécution présente et qui nuiront à sa popularité. Les théâtres de province d’abord ne feront guère de toutes ces charmantes inventions qu’un inextricable et horrible charivari, comme on en fait quelquefois à Paris…. quand on veut. Puis le rôle de Keat est à peu près perdu si Mme Damoreau l’abandonne jamais. Je ne tiens pas compte des habitudes du public qui se trouvent heurtées à chaque instant dans cet ouvrage ; il les oubliera bien vite. Nos dilettanti, livrés à eux-mêmes et libres de toute influence extra-artiste, sont après tout assez bons princes ; et malgré leur affection instinctive pour ce qui se tient sur la limite du bon et du mauvais, du faux et du vrai, du trivial et du noble, ils ne se refusent guère au bout de quelque temps à soutenir même une œuvre franchement originale comme celle-ci. La physionomie de la plupart des auditeurs, à cette première représentation, était, j’en conviens, curieuse à observer. Elle offrait un mélange d’étonnement et de crainte que la moindre circonstance eût facilement changé en expression de mécontentement et même de colère. Cela ressemblait assez à la première représentation de Robin-des-Bois, quand M. Crosnier voulut l’introduire dans le répertoire de l’Opéra-Comique, il y a quatre ans. Avec cette différence toutefois, que la musique du chef-d’œuvre de Weber était déjà acceptée et en partie popularisée par les succès de l’Odéon et de la troupe allemande de Favart, et que pendant les sublimes scènes du second acte, les habitués du théâtre de la Bourse pouvaient se dire entre eux : « Prenons patience, le chœur des chasseurs va nous dédommager. » Eh bien ! il n’y a pas de chœur de chasseurs dans le Shériff, pas le plus petit bout de valse ou de contre-danse, et tout s’est fort bien passé. Ce monde-là semblait assister à la représentation d’un drame en langue étrangère, dont les acteurs excitaient son attention par les inflexions diverses de la voix et la pantomime seulement. Quand les quelques auditeurs qui savent la langue applaudissaient, le reste se laissait aller à applaudir aussi en disant : « Il paraît qu’il y a là quelque chose de beau ! » Si d’aventure quelque sot eût fait le contraire, on l’eût imité plus volontiers encore.
La tentative de M. Halévy pour jeter ainsi l’opéra-comique hors de sa voie, était donc fort dangereuse et sans autres compensations que celles que l’amour de l’art peut offrir. Je le félicite bien sincèrement de les avoir placées en première ligne, en négligeant pour cette fois la question industrielle. Et tant pis pour les théâtres de province ! Dieu merci, leur répertoire facile est assez riche, et les belles partitions (tradition populaire) ne leur ont pas manqué jusqu’ici. Que diable ! ça nous rafraîchit le sang d’entendre de la musique nouvelle. On peut bien nous passer une fois ou deux tous les cinq ans ce luxe-là, à nous autres pauvres musiciens critiques. Nous sommes d’assez bonne composition pour tant de fadeurs et de fadaises qui naissent et meurent chaque jour ; et nous ne troublons guère les jouissances des amateurs qui les admirent ! D’ailleurs, qu’on se rassure, la contagion d’un pareil exemple n’est pas à redouter.
L’exécution de la partition du Shériff, à l’Opéra-Comique, telle que nous l’avons entendue lundi dernier, est un tour de force presque incroyable, eu égard aux difficultés effrayantes qu’elle présente à chaque instant aux chanteurs, tant pour la forme rhythmique que pour les intonations, et si l’on veut bien songer aux usages établis dans ce théâtre depuis si long-temps. Les chœurs eux-mêmes, excités par le succès récent de ceux de la Renaissance, se sont fort bien acquittés de la tâche ardue que leur avait imposée M. Halévy. Le final du second acte, malgré le danger de ces entrées fuguées et les obstacles inhérens à la langue française dans cette espèce de débit syllabique, a été bien attaqué et conduit jusqu’à la fin avec une verve chaleureuse et bien réglée. L’orchestre, dirigé avec le soin et l’intelligence musicale qui ont valu à M. Girard une si belle réputation, a mérité beaucoup d’éloges. Et cependant le nombre des repétitions générales n’a pas été exorbitant ; cinq ou six ont suffi, dit-on. J’ai déjà dit avec quelle assurance gracieuse Mme Damoreau s’est jouée de toutes les embûches tendues par le compositeur ; elle n’avait jamais trouvé jusqu’ici l’occasion de prouver jusqu’à quel point elle sait la musique, et combien peu elle redoute, pour la justesse de ses intonations, les déplacemens les plus inattendus de la tonalité. Mlle Rossi a délicieusement chanté ses couplets du second acte, et mis une force d’accentuation peu commune dans son trio du troisième, qu’elle a joué de plus en actrice consommée. Ses progrès sont rapides ; les applaudissemens qu’elle a reçus ont dû lui prouver que le public était de cet avis. Henri et Roger ont bien rendu les rôles du shériff et d’Edgard ; la voix de Roger cependant convient peu au personnage qu’il représente, et il se voit quelquefois obligé de la forcer inutilement. Pourquoi a-t-on jeté des fleurs à ces dames ? Cet usage commence à être passablement ridicule, et c’était le cas, un jour d’innovations, de le supprimer.
H. BERLIOZ.
Site Hector Berlioz créé le 18 juillet 1997 par Michel Austin et Monir Tayeb; page Hector Berlioz: Feuilletons créée le 1er mars 2009; cette page ajoutée le 15 octobre 2015.
© Michel Austin et Monir Tayeb. Tous droits de reproduction réservés.
Retour à la page principale Berlioz: Feuilletons – Journal des Débats 1834 - 1863
Retour à la Page d’accueil
Back to main page Berlioz: Feuilletons – Journal des Débats 1834 - 1863
Back to Home Page